Des étiquettes trop belles pour être remplacées (Monoprix - Confitures Albert Menes)

[Bilboke]

Au magasin Monoprix de la rue Lecourbe, le responsable nous indique que c'est la marque, donc Albert Menes, qui gère ce rayonnage dédié, qui y installe ses pots de confiture et appose les étiquettes. Sauf que le conditionnement a changé, des pots de 370 g, on est passé à 280g...las, aucune étiquette n'affiche le nouveau prix, toutes référencent les anciens pots de 370g. Pratique, ça entretient le flou. Le vendeur vous dit que ça doit revenir à l'ancien prix, propose même de calculer. Inutile, 5,99 EUR les 280g, ça ne fera jamais 6,99 EUR les 370g (myrtille sauvage).
Il n'y a pas de petit profit.
Contactée, la marque répond que "c'est le magasin qui gère ses marges", que la marque ne peut pas imposer son prix (et sur son site, le même pot est à 5,30 EUR).
Bref, au mieux, une seule des deux parties ment.

[Bilboke]

Deux semaines plus tard...
Quelques étiquettes (papier) pour désigner les produits ont été changées...mais les prix (afficheur électronique) ne sont pas affichés !
Au passage, trente-trois minutes de queue le samedi 8 octobre à 11h.

[Thibaud2]

J'avais remarqué le même tour de passe-passe, il est bien imputable à la marque. Stratégie bien connue : le conditionnement diminue en quantité mais le prix reste identique (augmente même un peu dans les enseignes Monoprix). Résultat : une hausse (qui se voudrait ni vue ni connue) de près de 30 % en une saison... Sans doute la marque Ménès a-t-elle fait le pari que la clientèle qui l'achète dans les Monoprix ou La Grande Épicerie (les principales enseignes qui la distribuent à Paris) n'en est pas à quelques euros près. Le conditionnement en quantité réduite renforce même son positionnement luxe.

[Carolinette]

Oui les fabricants alimentaires font presque tous ça, y compris pour des purées en sachets, les quantités sont un peu réduites mais pas les prix.