Messagepar Trader55 » 19 févr. 2023, 10:00
Bonjour ce sujet sur les plaques à induction est hyper connu je vous rassure.
Ce quiproquo vient du fait que vous mesurez la puissance active 'W) et réactive (VA).
Or on ne vous facturera jamais le réactif
Ce post pour vous rassurer :
https://forum.quechoisir.org/consommation-en-veille-d-une-table-a-induction-t180669.html
Sautez les propos complotistes etc... et allez directement au post du monsieur qui s'excuse :
Bonjour à toutes et tous,
J'ai effectué des relevés mensuels de mon compteur EDF (c'est un Linky, mais peu importe le type de compteur, du moins sur cette question) depuis la mi-août de cette année, ma table de cuisson ayant été installée à la fin juillet.
Je dois faire "amende honorable" : je me suis trompé sur ce que j'ai cru concernant la valeur du cosinus phi (autrement dit du déphasage entre le courant consommé et la tension) !!
En fait, et c'est heureux pour le portefeuille, j'ai été trop rapide en prenant pour quasi acquis que la puissance active (en W) serai de l'ordre de la puissance apparente (en VA) avec un cosinus phi de l'ordre de 0,8 voire plus élevé.
Or, ce n'est semble-t-il pas du tout le cas, car ma consommation n'a qu'à peine augmenté !!
Alors que j'envisageai une augmentation "automatique" d'environ 60 % de ma consommation moyenne journalière, due au courant de repos (lorsque la table de cuisson est inactive, ne chauffe pas un récipient).
Donc, je ne vais pas avoir besoin de trouver un moyen de couper l'alimentation électrique de cette table de cuisson.
En effet, l'usage du petit disjoncteur magnéto-thermique calibré à 32 A, pour ce faire n'aurait peut-être pas été une bonne solution :
- premièrement, il n'est pas fait pour être sollicité en coupure et ré-armement deux à trois fois par jour tout au long de l'année (quelle serait sa durée de vie avec un tel régime ?),
- deuxièmement, il n'est pas impossible que le micrologiciel, du microcontrôleur qui gère les fonctionnalités de la table de cuisson, ne finisse par interpréter de multiples coupures de l'alimentation électrique d'ensemble de la table de cuisson, comme des défauts sur le réseau interne du particuliers et ne finisse par mettre la table de cuisson en "incident" et arrête son fonctionnement, avec à la clé la nécessité d'une intervention d'un dépanneur.
Pour en revenir sue la "consommation en veille", la seule explication que je vois est que l'essentiel de cette consommation "au repos" de la table de cuisson est une puissance réactive, donc non facturée par EDF, et correspondante à un récepteur de type soit essentiellement capacitif (condensateur), soit essentiellement inductif (bobine ou bobinage de moteur, par exemple).
En effet, EDF ne facture que les puissances actives consommées (Pa = U.I.cos phi) et non pas les puissances réactives (Pr = U.I. sin phi).
C'est pour cette raison qu'EDF impose, sur les installations industrielles comportant nombre de gros moteurs électriques, l'installation de gros condensateurs pour "corriger" le déphasage entre le courant consommé et la tension (le fameux cosinus phi).
Car sans cela l'essentiel du courant consommé ne serait pas facturé (puissance essentiellement réactive, exprimée en VAR, de type inductive dans le cas de moteurs électriques).
Je tenterai, après les fêtes de questionner sur ce sujet Sauter, sans grande garantie qu'ils me répondent, puisqu'il ne s'agira pas d'une demande liée à un éventuel problème, mais une simple recherche de compréhension de fonctionnement technique "interne" de leur table de cuisson.
Au final, je suis donc, à la fois, désolé d'avoir été "alarmiste" sur la question d'une consommation facturée éventuellement fort élevée, en espérant que celles et ceux qui ont lu mon message initial voudront bien ne pas m'en tenir rigueur, et très heureux d'avoir pu constater, et cela en pratique, que je me suis trompé...
Bien cordialement,
Pascal