kranhirakron a écrit :Bonjour,
Les CGV sont clairs à ce sujet. Une lettre prioritaire ne peut contenir des objets.
Bonsoir,
non. Le droit international est parfaitement clair : seuls les objets et substances
prohibés sont interdits dans les lettres.
Les « conditions générales » ne sont pas opposables aux usagers là où la loi dit autre chose.
kranhirakron a écrit :Qu'en à ARCEP elle a reprochée à La Poste le fait qu'il n'y ai pas d'offre à prix abordable pour l'envoi de petit objets. Chose faite maintenant via l'offre miniMAX. L'opérateur postal respecte donc ses obligations à l'heure actuelle.
Un envoi qui dépasse les 2cm n'est pas un petit objet et nécessite donc un affranchissement en tarif colis. Y'a pas à chipoter là dessus.
Non. La Poste S.A. ne peut rien vous imposer en ce qui concerne le contenu de vos lettres tant qu'il ne s'agit pas d'un contenu prohibé et tant que l'envoi est correctement emballé.
Les dimensions maximales des lettres sont définies par la somme de la longueur et de la largeur et de l'épaisseur, qui ne peut dépasser 900 mm, et par une longueur maximale de 600 mm.
Nous sommes très loin des « petits objets » de 2 cm ! Leur poids maximal des lettres est de 3 kg en régime intérieur (et certains régimes particuliers) et 2 kg en régime international.
Ici aussi, nous sommes très loin des « petits objets » de 2 cm !kranhirakron a écrit :Il faut savoir qu'une lettre c'est traitée par machine normalement. Le tarif tient compte de ce traitement. Les envois volumineux ne peuvent pas être mécanisés, La Poste traite donc ces envois à perte.
Les tarifs des lettres de 250 g et plus sont suffisamment élevés pour couvrir entièrement (et même plus !) le coût de leur traitement manuel. 4,10 EUR, c'est déjà une somme !!!!!!!
De plus, La Poste S.A. dispose de plus en plus de machines de tri qui peuvent traiter automatiquement des lettres de 400 x 260 x 32 mm. Ce sont des envois beaucoup plus grands que les « petits objets » auxquels vous faites allusion.
kranhirakron a écrit :Le hic vient du fait qu'avec le déploiement des achats online entre particulier un nombre important d'envoi de marchandise se fait en tarif courrier. Ça ne peut donc pas durer pour La Poste. Elle impose donc maintenant ses obligations en plein droit.
Non, La Poste S.A. n'a aucun droit d'imposer aux usagers ses visions de marketing.
kranhirakron a écrit :PS: Pour Usager_lambda: C'est bien l'ARCEP qui fixe les obligations postale, y'a pas à savoir sur quoi elle se base.
Non. L'ARCEP n'est qu'une autorité de surveillance ou, comme on dit en novlangue, « de régulation ». C'est la loi, les traités internationaux (toujours supérieurs aux lois nationales) et les règlements (décrets et arrêtés) du pouvoir exécutif qui fixent les obligations de l'opérateur chargé du service universel, c'est à dire de La Poste S.A. en France.
Et, bien entendu, tout citoyen a tout à fait intérêt à « savoir sur quoi se base l'ARCEP » et à surveiller ce qu'elle fait : c'est ce que l'on appelle le civisme, et c'est le contraire de l'esprit moutonnier. L'organisation et le fonctionnement du service postal universel sont clairement l'affaire des citoyens.
kranhirakron a écrit :C'est sa décision point. Sur quoi vous appuyez vous pour contester une une décision de cette autorité ? Ce n'est pas aux usagers/clients de fixer leurs propres régles. Vous souhaitez utiliser le service, vous en payez le coût sinon vous allez voir ailleurs si le gazon est plus vert

Je m'appuie sur la législation en vigueur et c'est La Poste S.A. qui bafoue des règles qu'elle n'a pas le pouvoir de fixer ou de modifier ou de restreindre par des « conditions générales ».
Si vous pensez que les décisions de l'Administration et des autorités de régulation diverses sont par définition incontestables, pourquoi y a-t-il des tribunaux administratifs, des cours administratives d'appel, un Conseil d'État, un conseil constitutionnel et une cour de justice européenne ?