Vous avez dit opticien mutualiste ?
Lors de ma première visite chez l’opticien, j’ai indiqué que les nouveaux verres prescrits équiperaient l’ancienne monture.
L’employé m’a précisé qu’ils seraient plus « légers que les anciens ». Etonné, je lui ai demandé s’il s’agirait bien de verres minéraux.
L’employé a répondu par l’affirmative, a alors jeté un coup d’œil sur mes factures de 94 et 98 que j’avais mises à sa disposition et a fait la remarque suivante : « Ah ! Ils avaient déjà les Comfort… ». Il a recopié depuis un de ces documents les données lui permettant de ne pas avoir à effectuer sur mon visage les mesures concernant le centrage des verres. Puis il a édité le bon de commande et m’a informé du solde qui resterait à ma charge après les remboursements de la Sécurité sociale et de ma mutuelle. Sans autre précision.
Je suis parti, persuadé que j’allais donc être équipé du même modèle de verres que précédemment.
Lors de ma deuxième visite, les lunettes m’ont été livrées avec la facture et, entre autres, une brochure d’information présentant la gamme complète des verres Varilux - donc une fois le service rendu et la vente réalisée.
A sa lecture, chez moi, j’ai pris conscience que m’avait été fourni un équipement (des verres Varilux Panamic) différent des 2 précédents qui m’avaient pourtant pleinement satisfait. Comme la brochure m’y invitait, je me suis rendu sur le site Internet de la marque. J’y ai trouvé un guide qui en quelques questions précises a déterminé le modèle des verres adaptés à mes besoins.
Et Varilux m’a recommandé les verres Comfort « procurant au meilleur prix une vision confortable à toutes les distances ».
A ce stade, il convient de s’interroger sur le comportement de l’Opticien Mutualiste :
- A-t-on considéré que j’étais un client suffisamment éclairé pour se dispenser de me délivrer le moindre élément de choix ?
- Pourquoi avoir opté pour un modèle différent que le précédent, plus cher, et sans en faire aucune mention au cours de l’entretien ?
- Que peut bien signifier cette information délivrée a posteriori par voie de brochure, une fois l’affaire faite ?
Mon commentaire :
Lorsqu’il se comporte en commercial ordinaire et qu’il fait l’impasse sur son rôle de conseiller à même d’éclairer le consentement du client, l’opticien peut-il être qualifié de mutualiste ?