Messagepar justedroit » 16 avr. 2023, 09:03
Bonjour saitoshi,
Vous vous êtes mis dans une impasse en adressant des mails au promoteur lui demandant d'annuler les TMA en raison d'une part, de son retard à son obligation d'exécution mais surtout d'autre part, en l'informant de vos dispositions prises de réaliser ces travaux par un autre professionnel.
En effet, si la résiliation unilatérale d'un contrat est légale, elle doit suivre une procédure à défaut de quoi, il est considéré que vous vous êtes fait justice vous-même laquelle revient souverainement à un Juge.
Car, dans le cas d'une inéxécution des travaux il est entendu que, le créancier adresse à son débiteur une mise en demeure par LRAR, lui demandant d'exécuter son obligation portant sur la réalisation des TMA sous un délai de 15 jours par exemple, le prévenant qu'à défaut, il s'exposerait à une résolution du contrat.
Et, ce n'est que sans manifestation de sa part sous ce délai, que par une nouvelle LRAR vous lui notifiez la résolution du contrat en raison le précisant, que malgré votre lettre de mise en demeure en date du XXX lui laissant un nouveau délai d'exécution des TMA, il n'a pas cru bon y répondre, par quel que moyen que ce soit, tendant pour le moins, à justifier son inexécution qui a pris son effet à la date de la remise des fonds le jour de la délivrance du bien.
Comment vous en sortir si les travaux sont déjà exécutés par un autre professionnel ?
Ma suggestion serait d'adresser une LRAR gardant copie au promoteur, rappelant les FAITS en les datant, le mettant en demeure de vous rembourser la somme de XXX € correspondante aux TMA qu'il n'a pas exécuté malgré vos relances en date des xxx et xxx.
Ajoutant que, compte tenu du fait que son inexécution vous empêchait de fermer les volets notamment la nuit, vous causant ainsi une privation de jouissance paisible de la chose payée et (si c'est le cas) une absence de sécurité outre physique, matériels et dégradations, non pris en charge par l'assurance habitation, vous avez été contraint et forcé de faire appel à un autre professionnel vous empêchant ainsi d'exercer à son encontre la mise en jeu de l'article 1611 du Code civil qui dispose que :
"Dans tous les cas, le vendeur doit être condamné aux dommages et intérêts, s'il résulte un préjudice pour l'acquéreur, du défaut de délivrance au terme convenu".
Voilà !