[message modéré]
Que vous feriez mieux de répondre à la demande de notre internaute plutôt que me rétorquer ce qui vous paraît plus simple, pensant à tort encore, qu'en droit l'interprétation d'un texte est unique et que vous seul détenez sa clé, alors que celle-ci ne revient qu'à un Président d'une Cour d'Appel ou de Cassation.
[message modéré]
Que s'agissant d'un des deux articles Loi que j'ai ornés d'un bleu que j'aime bien, je vous réponds que si la citation d'un, des autres articles Loi est erronée, il n'en est simplement pas tenu compte ; l'essentiel étant que les autres MOYENS qui tendent à la conclusion soient recevables.
La garde de la chose, c'est 1242cc, que vous citez plus loin.
1240cc, c'est le fait de la personne.
[message modéré]
Vous nommez le fait de la personne sans en tirer ses conséquences.
En effet, les article Loi s'imbriquent les uns aux autres.
Ainsi, cet article du Législateur qui dit que : «
Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer" ; (cette fois-ci seulement, j'aime bien le noir) ne précise pas la qualité de l'homme, laquelle peut-être une personne physique ou morale, comme cela est justement le cas d'un bailleur social ; le mis en cause est dénoncé.
Cet article nous renvoie à celui 1242, où là est précisé la responsabilité à la charge de la personne qui a la garde de la chose.
Et celle qui en a la garde est bien le bailleur social.
Si la force majeure est exoneratoire pour l'un, elle l'est autant pour l'autre...
C'est totalement erroné !
En effet, pour que le cas de force majeure soit soulevé, il faut remplir les entiers critères qui la définissent.
Or, l'un, au delà du fait, que je ne vois pas trop la raison pour laquelle il serait tenu en responsabilité d'un ouvrage qui daterait de 15 ou 20 ans, le cas de force majeure qui lui est qu'accessoire calque à lui ;
Alors que le bailleur social ne peut évoquer :
- l'extériorité, dés lors qu'il n'est pas Extérieur à l'évènement,
- l'imprévisibilité, dés lors que l'évènement était prévisible s'agissant du tornade longtemps à l'avance annoncé et enfin,
- l'irrésistibilité, dés lors que le bailleur social pouvait s'imaginer que les panneaux en question pouvaient offrir à cette tornade la possibilité de s'y engouffrer pour les projeter à l'extérieur, que s'y préoccupant il aurait pu colmater l'ouvrage en question pour empêcher cette prise au vent, qu'il est tenu au bon entretien du toit de l'immeuble qu'il gère.