Messagepar justedroit » 21 avr. 2022, 10:07
Bonjour à tous,
Petite rectification à l'explication de Guigui13 relative au vice caché de la chose vendue.
En effet, celui-ci ne doit pas être présent au moment de la vente mais préexisté y compris en germe, donc antérieurement à celle-ci.
En ce qui me concerne, je me protégerai en décourageant mon acheteur d'une éventuelle expertise et procédure judiciaire à mon encontre, en invoquant ce que précisément Guigui13 a relevé, à savoir l'article 1642 du Code civil :
"Le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-même";
mais en ressortant pour ne pas en faire silence comme pour le cacher, la transaction signée inter partes qui stipule l'existence de ce bruit dont vous en aviez connaissance qui vous libère de la délivrance de la garantie du défaut caché de la chose vendue au sens de l'article 1645 du Code civil :
"Si le vendeur connaissait les vices de la chose, il est tenu, outre la restitution du prix qu'il en a reçu, de tous les dommages et intérêts envers l'acheteur",
et pour éviter que votre acheteur prenne le cas échéant, le chemin juridique du DOL au sens de l'article 1137 du Code civil :
"Le dol est le fait pour un contractant d'obtenir le consentement de l'autre par des manœuvres ou des mensonges. Constitue également un dol la dissimulation intentionnelle par l'un des contractants d'une information dont il sait le caractère déterminant pour l'autre partie".
Suggestion : LRAR factuelle gardant copie à l'endroit de l'acheteur.