Messagepar dupann75 » 29 janv. 2013, 16:36
Problème, le fonds OSEO fera partie de la BPI (banque publique d'investissement créee en décembre 2012.
Le temps que tout celà se mette en place... cf. ci-dessous de www.agefi.fr
Annoncée pour l'automne 2012, puis janvier 2013, la Banque publique d'investissement n'aura d'existence légale qu'en mai. Nicolas Dufourcq l'a précisé hier devant les députés et les sénateurs, qui ont approuvé sa nomination au poste de directeur général de la future compagnie financière.
C'est en effet en mai, une fois clôturés les comptes annuels d'Oséo et de la Caisse des dépôts, qu'auront lieu les opérations d'apport. La BPI aura deux filiales bancaires: l'une dédiée au financement, Oséo, contrôlée à 90% aux côtés des actuels minoritaires de la banque des PME, l'autre pour l'investissement en fonds propres. Ce deuxième pôle agrégera le Fonds stratégique d'investissement (FSI), CDC Entreprises ou encore Innovation Capital. Tous fusionneront dans «une seule société, organisée de manière fluide, alors que les équipes se sont traditionnellement regardées en chiens de faïence», souligne Nicolas Dufourcq.
Ce dernier met ainsi le doigt sur la gouvernance du futur ensemble, la question qui laisse plus d'un observateur sceptique face au projet. L'ex-numéro deux de Capgemini a insisté sur les conditions du succès de la BPI: «une pure structure d'entreprise privée» au service d'une mission d'intérêt général. La holding aura un comité de direction composé des patrons des six métiers du groupe: garantie, financement, innovation, fonds directs PME, fonds directs grandes entreprises, et fonds de fonds.
Le directeur financier d'Oséo devrait être nommé au même poste à la BPI. Nicolas Dufourcq a enfin soulevé un point qui devrait faire débat chez ses actionnaires, l'Etat et la CDC: la circulation du capital entre les deux filiales. Il souhaite en effet utiliser pour l'activité d'Oséo une partie des dividendes versés par les participations du FSI.
Les feux verts de l'Autorité de la concurrence en France et de la Commission européenne sont aussi attendus pour mai. Bruxelles n'a pas demandé de notification du projet, ce qui laisse espérer un processus rapide. D'ici là, la BPI, qui cherche un siège parisien pour loger la moitié de ses 2.100 salariés, se veut déjà opérationnelle. Oséo est par exemple prête à préfinancer le crédit d'impôt compétitivité (Cice) dès que paraîtra l'instruction fiscale, un effort estimé à 2 milliards d'euros. La BPI discute aussi de sa notation avec Moody's, et entamera fin janvier un roadshow de présentation aux investisseurs.
Je poursuis mes investigations.