Messagepar pascal85 » 30 mai 2018, 08:30
Bonjour
C'est tout le problème des diagnostics dont les acquéreurs prennent connaissance au moment de la signature du compromis, sans avoir le temps de les lire et encore moins de les analyser.
Toujours est-il qu'il n'entre pas dans les prérogatives du diagnostiqueur de juger de l'état de la chaudière. Le diagnostiqueur établi le rapport de DPE avec un calcul qui prend en compte le type et l'ancienneté (qui définissent le rendement) de la chaudière. C'est tout.
Idem pour la VMC. Du reste, je ne vois pas bien quelle VMC ne serait pas "comptatible" avec une chaudière.
Pour ce qui est de l'amiante, si le diagnostiqueur a oublié de signalé des matériaux amiantés, c'est embêtant (pour lui) et ce serait une bonne raison pour les acquéreurs potentiels de renoncer à acheter cette maison. Mais, si le diagnostiqueur a confirmé qu'il n'a rien oublié, c'est qu'il doit avoir de bonnes raisons de penser que le pignon n'est pas amianté... Le pro dans l'affaire, c'est lui !
Les acquéreurs ont le droit de se désister moyennant les indemnités prévues, si ça passe par une agence. Le fait de remettre en cause le compromis par le fait de dénoncer le dossier de diagnostics serait peut-être un prétexte pour casser le compromis en évitant les indemnités...
L'acquéreur potentiel ne peut pas vous obliger à quoi que ce soit (remplacement de chaudière ou autre) après avoir signé le compromis. Ce genre de négociation aurait dû avoir lieu au préalable avant le compromis, avec une réduction de prix ou l'engagement de votre part de procéder au remplacement. Mais, après le compromis, ce n'est plus possible puisque ça revient à modifier les conditions de vente. Du reste, en tant qu'acquéreur potentiel, il a eu tout loisir de visiter la maison plusieurs fois avant de demander à signer le compromis de vente.
Cordialement
PB
(diagnostiqueur)