Madame, Monsieur,
Je viens de lire avec attention l’enquête consacrée à l’optique dans le numéro d’avril 2008. Cela laisse rêveur…je peux vous dire qu’avec ce genre d’enquête, la lunetterie à encore de beaux jours devant elles. Ce n’est qu un déballage de contre vérités, toutes faites ou plus simplement deformées. Je suis opticiens diplômé d’Etat et la profession que j’exerce me répugne au plus haut point dans ses pratiques. Mais ce que vous avez osé faire est encore plus pitoyable…
Concernant le postulat de départ : on ne peut pas choisir de verre sans avoir choisi la monture. C’est impossible. Car le choix du verre dépend non seulement de la correction mais aussi du type de monture, de sa taille, etc.….de plein de paramètre qu’aurait dû connaître l’opticien qui vous a assisté, pour peu qu’il y en ai eu un. Si c’est le cas, deux possibilités : idiot ou incompétent. Je reprends : donc si vous n’avez pas de monture, pas possible de choisir le type de verre donc pas possible de mentionner le diamètre du verre sur le devis que vous avez l’air de réclamer à corps et avez cri. Et naturellement, il fallait que la monture soit la même dans tous les magasins visités.
Je passe sur les inexactitudes sur les catégorie de verres et les traitements… Et non, l’anateo n’est pas l’equivalent du varilux physio, et non on ne met pas systématiquement le verre le plus récent, et non la générale d’optique n’a pas de stock de verres car ce sont des verres de fabrication, et non le crizal alizée precalibré n’existe pas, j en passe et des meilleurs.
De plus, si il est vrai que les verres unifocaux sont impossibles a différencier, les verres progressifs sont eux très facilement identifiables. Ils sont tous signés. Ils fallait donc faire réaliser tous les équipements en progressifs et vérifier la conformité du devis. Mais je pense que cela était trop onéreux…il est plus simple de salir une profession gratuitement.
Un petit passage pour vous signaler que Santéclair n’hésiterait pas a prostituer leurs adhérents si cela pouvait leurs faire réaliser de économie.
Un petit passage sur Essilor : je déteste cette marque car elle est en moyenne 40% plus chere qu’un autre verre, en général meilleurs. Que voulez-vous, il faut bien qu’un gogo paye la publicité ; mais ce que vous avez évidement omis de mentionner, c’est que cette marque démarche les ophtalmo, leurs promettant des wee-kend au golf en échange de leurs prescription et il n’est pas rare de voir des ordonnance imposer le type de verre, les traitements etc etc…ce qui est formellement interdit. Mais évidement, cela n’a pas dû vous effleurer.
Personnellement, je sais que en fonction de la correction, en fonction de la monture, en fonction de la vie quotidienne d’un patient (pas un client) je préférerais un verre plutôt qu’un autre. Le diplôme d’Etat m’en donne les compétence et le droit.
Les contre verité, je ne cois pas que ce soit la vendeuse des champs elisées qui en ai dit le plus.
Vous aviez l’oc