Vente forcée via abonnements

[Izno-goud]

Bonjour,
Je viens vous informer d'une petite aventure arrivée à une de mes connaissances (âgée de 78 ans).
Cette personne a souscrit uns abonnement annuel à la revue Notre Temps.
Peu après, elle a reçu un cadeau gratuit (pour amorcer la pompe !), puis un colis beaucoup plus important estampillé N T (avec en tous petits caractères "Reader Digest").
Jusqu'à là rien d'inquiétant, mais en lisant le bordereau d'envoi, le détail du contenu et de la somme à régler avaient de quoi faire pâlir !!
Ayant effectué pendant une dizaine d'année du volontariat au sein de Que Choisir, mon réflexe a été de lui conseiller de ne pas régler cette facture pour cet envoi non sollicité (vente forcée), de ne pas toucher au colis et de contacter N T pour s'expliquer et faire savoir qu'elle n'avait jamais procédé à une telle commande. Ce qui fut fait immédiatement.
Réponse de l'interlocutrice N T : Ce n'est pas nous, mais "Reader Digest". Vous avez dû probablement cocher une case, donnant l'autorisation à un de ses "partenaires" pour tel envoi ?
Il est évident cette personne, non rompue à ces méthodes de vente, ne se rappelle plus avoir pris un tel engagement en rédigeant l'abonnement !
N T lui a demandé de retourner le paquet (réponse classique) !!
Je l'avais prévenu, auparavant, d'être ferme et de mettre tout simplement ce colis à disposition de l'expéditeur à son domicile pour enlèvement et ceci sans frais et nuisance.
Après avoir tergiversé un moment, N T s'est résigné à faire s'exécuter l'expéditeur, mais à condition d'aller le porter à la poste avec le formulaire reçu (port gratuit).
Abonné et réabonné moi-même à cette revue depuis longtemps, j'ai voulu comprendre comment les propositions d'abonnements étaient rédigées actuellement.
En consultant le dernier N° 504 de décembre 2011 (page 73), j'ai constaté, dans le bas de la page, un texte de 6 lignes constitué de caractères (hauteur 1mm !) difficilement lisible définissant les conditions d'abonnement et se terminant par "si vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées par nos partenaires à des fins de prospections commerciales, cochez cette case  de 1x1mm que l'on a peine à discerner !!
Au début de la création imposée de cette mesure, la forme était moins trompeuse (mais rapportait beaucoup moins) car elle se terminait par " si vous souhaitez que vos données soient utilisées par nos partenaires à des fins de prospections commerciales, cochez cette case  , et elle était très lisible !
En effet, si dans cette dernière formule, on omet de cocher la case, on est piégé et le but recherché est atteint !