Messagepar visiteur » 05 mai 2009, 15:42
Bonsoir
Votre réponse propose une autre manière de cadrer le thème initial qui me satisfait personnellement .
Je suis d’accord sur le fait que l’acte final responsable est la prescription , qu’elle ait été ou non influencée par des avis , en amont , d’experts à la solde ou non des fabricants .
J’adhère pleinement à l’évocation de la prescription de médicament superflus et ne serais pas en peine de vous citer quelques orientations proprement scandaleuses , de vasodilatateur à visée cérébrale ou de protecteur hépatique , par exemple .
Je fais l’impasse sur le coût des médicaments n’étant pas compétent pour en argumenter .
Dans votre réponse n’apparaît plus l’insinuation de liens financiers entre les médecins et les laboratoires de produits pharmaceutiques , insinuation qu’en langage courant on traduirait par : les médecins reçoivent des pots de vin . Je pense d’une part qu’il faut se garder de généraliser et je suis persuadé d’autre part que la dérive si elle existe est chiffrable .
Des largesses aux personnels de santé figurent obligatoirement sur une ou plusieurs lignes budgétaires des comptes des industries pharmaceutiques . On peut donc en calculer l’incidence par prescripteur .
Je suis personnellement convaincu , mais peut-être suis-je naïf , que les liens financiers cèdent largement le pas à la pression commerciale . Vous le dites avec une autre élégance : la tactique de communication des laboratoires les conduit à jouer sur tous les tableaux et à tenter d’influencer tous les acteurs de la chaîne pour obtenir les prescriptions qui les arrangent .
Sous le vocable d’acteurs j’inclus pour ma part tous les personnels de santé .
Dans des forums successifs ont été mis en cause les industries pharmaceutiques , les pharmaciens , les médecins .
Dans mon esprit il reste un dernier maillon ….
Cordialement