Un scandale parmi tant d'autres

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Bonjour à tous,
Vous acceptez d''acheter un produit à une entreprise et celle-ci, non contente de vous vendre un article sur lequel elle récupère une marge bénéficiaire relativement importante (souvent) ose facturer au même client, des frais d''appel à hauteur de 34c la minute, si, bien entendu, la commande est passée par téléphone.
Même dans la société la plus performante, le temps de communication nécessaire pour passer une commande est souvent de 3 à 5 minutes si celle-ci comporte peu d''articles.
Si un appareil tombe en panne l''appel au SAV est aussi surtaxé.
Les appels aux SAV des fournisseurs d''accès internet étaient aussi surtaxés.
A l''évidence, nous nous trouvons bien dans une situation scandaleuse.
Il n''y a aucune autre solution à envisager que de boycoter purement et simplement toutes les entreprises qui se comportent de cette façon en leur indiquant , chaque fois que cela est possible, la raison principale de ce boycot.
Dans notre pays peuplé d''individualistes, cette option est certainement difficile à mettre en oeuvre, c''est pourquoi, nous les usagers, clients, contribuables, assurés, salariés, nous subissons tous les travers intellectuels de ceux qui ont le pouvoir de nous imposer, sans aucun risque, toutes leurs idées destinées à nous présurer encore plus.
Qu''appelle t-on, dans notre pays, le droit des citoyens ?. En fait, ce vrai droit n''existe pas, au point qu''il est même impossible de lancer un recours collectif à l''encontre d''une entité juridique quelconque, qui prend beaucoup de libéralités vis-à-vis de la loi au détriment d''un grand nombre de citoyens.
Les organismes nationaux du type DGCCRF, tribunaux d''instance, etc. ne nous apportent aucune aide par le biais de sanctions très lourdes prises à l''encontre de toutes ces entreprises dont le vrai fond de commerce est la tricherie.
Le recours aux associations de consommateurs n''est possible qu''à condition de payer une cotisation!!!!!!!!
Or, par principe, ce devrait être aux entités défaillantes de prendre en charge tous les frais liés à la contrainte d''introduire des instances pour faire valoir ses droits. En France, il faut supporter des années les avances de frais qui ne devraient être demandés qu''à l''entité génératrice du problème avant tout jugement. Il s''agit bien de frais et non d''indemnités.

Bon courage

[visiteur]

Seule réponse : le boycott.

[visiteur]

Au lieu de citer "un fournisseur bien connu", donnez les noms. Au moins nous serons totalement informé et seront sur nos gardes. Et nous pourrons réagir, cela vous aiderait.... Maurice.

[visiteur]

Bien sûr qu''il faudrait s''unir, mais c''est impossible en France (et probablement dans la plupart des pays européens).
Aux USA, sous l''impulsion de Ralph Nader, le boycot avait bien fonctionné, voici quelques années, à propos de l''augmentation injustifiée du prix du café, d''après l''article que j''avais lu à l''époque. Et il est probable que d''autres actions similaires ont réussi (???).
Chez nous, qui pourrait donner le signal de l''action ? - Un parti ? - Un syndicat ? - Une association de consommateurs ?
Je suis sûr que, seule, une minorité agirait, souvent sous le regard indifférent, moqueur ou même hostile de la majorité, laquelle ensuite bénéficierait sans vergogne d''éventuels résultats positifs obtenus.
On a déjà constaté ça à propos de diverses luttes syndicales et il est hors de doute que cela se reproduirait.
Alors ? - Prions ! (... et résignons-nous!)

[lebourg]

Evidemment, le nom de cet opérateur aux pratiques commerciales douteuses permettra à d''autres clients potentiels d''éviter le piège. A moins qu''une loi liberticide n''interdise déjà la liberté d''expression sur les forums?

[visiteur]

Bien dit, mais il faut ajouter certains hôpitaux qui, outre le numéro surtaxé pour appeler un malade directement, vous oblige à prendre un forfait qui n''est pas remboursé à la sortie du malade s''il n''a pas téléphoné. Le beurre et l''argent du beurre.

[visiteur]

Ces pratiques sont en train de changer et n''étaient pas le fait des hôpitaux mais des sociétés qui gèrent le téléphone des malades qui sont contractuellement liés à cette seule société de prestations de services.
Le contrat qui jusqu''il n''y a pas très longtemps était encore une délégation de service public (depuis un arrêt les a fait passer en convention d''occupation du domaine public) ne mentionnait pas que les appels entrants étaient surfacturés.
Depuis, en tous cas là où je suis, les cahiers des charges excluent ces surfacturatiions dénoncées à juste titre par les usagers.