Selon une information du journal "Le Monde" en ligne de
ce soir, le Parlement Européen vient de reconnaître l''accès
à internet comme un droit fondamental et intangible de la
personne, notamment parce qu''il conditionne en partie le
droit à l''éducation.
Ainsi, c''est à l''Europe que la patrie des droits de l''homme
va devoir de sauvegarder "in extremis" l''une des plus
importantes de ses libertés modernes.
Il semble que beaucoup des parlementaires qui ont
soutenu le projet liberticide HADOPI ignoraient - et c''est
vraiment dommage - le vieil adage selon lequel l''abus ne
doit jamais supprimer l''usage. Les électeurs gagneront
cependant à retenir les noms de ceux de leurs
représentants qui n''ont pas craint le risque de transformer
d''honnêtes internautes en dangereux récidivistes...
Néanmoins, ce regrettable épisode, qui confirme une
méconnaissance grave de la réalité consumériale, ne
laisse pas d''être inquiétant pour l''avenir, dans la mesure
où il révèle les risques bien réels d''une législation sous
influence d''où l''intérêt général est absent.