Messagepar DENTHE » 13 janv. 2017, 12:36
Bonjour,
Même problème avec un écureuil projet ouvert en décembre 2011- courrier CNP daté du 23/06/2015 reçu le 30/06/2015 pour application le 1er juillet - fort de café ce procédé !
Aujourd'hui ce qui m'inquiète plus que tout c'est la loi SAPIN 2 votez en catimini avec son article 21 bis, car à partir du 8 novembre 2016, les pouvoirs publics peuvent :
I/ Fixer arbitrairement les rendements des assurances vie, à la manière du livret A et à la place des compagnies d’assurances, ils peuvent notamment fixer un taux négatif, c’est-à-dire un prélèvement forfaitaire annuel sur votre épargne.
II/ Geler indéfiniment les retraits de vos assurances vie — c’est à dire que vous ne pouvez pas jouir de votre épargne même si vous en avez besoin. Ce qui s’apparente à de la spoliation.
le fonds de garantie des assurances-vies ne représente que 1% des dépôts. Dépôts qui représentent 1600 milliards. En cas de faillite de notre banque le fonds de garantie ne nous protégerait qu'à hauteur de 70000€ - 90000€ en cas de décès (FOUTAISE AU REGARD DU MONTANT DE CE FONDS) et bien entendu les premiers visés seraient les contrats garantis à 4.5%. J'ai reçu un courrier du service relation clients du siège de la Caisse d'Epargne de ma région suite à mes interrogations au sujet de la solvabilité de la Caisse d'Epargne, me précisant que le ratio de solvabilité (Bâle 3) du groupe BPCE au 31/12/2014 est de 16.60%, à comparer au 8% exigées par les réglementations bancaires. Alors pourquoi mettre en place de tels mesures d’austérités.
Tout a été préparé en catimini depuis août 2015 avec la suppression du Bail out (renflouage par l'Etat) et la mise en place au 1er janvier 2016 du Bail in qui vise à éviter l’intervention des pouvoirs publics et se servir de vos comptes courant - livrets A - LLD etc au delà de 100 000 €.
Aujourd'hui il s'attaque a l'assurance vie et l'argent déposée pour nos futurs compléments retraites.
Napoléon Bonaparte,
Empereur Français (1769-1821)
Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain.