Messagepar visiteur » 04 mai 2010, 14:04
Comment expliquer la volte face de l''UFC ?
- communiqué en date du 4 mai 2010 : Les représentants des professionnels du secteur du tourisme et du transport (CETO, SNAV-les Professionnels du Voyage et FNAM) et le représentant des consommateurs UFC-Que Choisir ont trouvé un accord de principe sur la gestion des conséquences pour les voyageurs de la fermeture de l''espace aérien suite à l''éruption volcanique. Ainsi, après discussion avec l''UFC-Que Choisir, les professionnels français représentés par ces organismes s''engagent :Pour les forfaits touristiques : En cas d''annulation du voyage avant le départ, à proposer aux consommateurs un report sur 12 mois auprès des mêmes agences ou tour opérateur sur une destination qui peut être différente si le consommateur le souhaite. Si le coût de ce report varie en fonction de la période de remplacement ou de la destination choisies, il sera réajusté à la hausse ou à la baisse.
- le 21 avril 2010 le kit UFC-Que Choisir pour aiguiller les consommateurs précisait, lui, que si "le consommateur français a acheté un forfait touristique auprès d''une agence de voyages physique ou en ligne et qu''il ne peut pas partir, les articles L 211-13 et L 211-14 du code du tourisme s''appliquent et le consommateur est en droit de demander la résiliation du contrat et le remboursement sans frais.Le voyagiste peut proposer un report du voyage à une date ultérieure. Le consommateur est libre d''accepter ou de refuser ce report.
Le voyagiste peut aussi proposer un report à une autre date avec un supplément de prix compte tenu de la période nouvelle (vacances scolaires, etc.). Malheureusement, le consommateur ne peut pas imposer au voyagiste de lui appliquer le même prix qui peut être une promotion, quelle que soit la période du report. Il peut cependant refuser ce report et cette augmentation et demander le remboursement. Attention, certaines agences de voyages s''abritent derrière l''article L 211-16 du code du tourisme pour refuser ce remboursement. Ce texte n''est pas applicable au cas présent puisqu''il concerne l''exonération de responsabilité des agences de voyages en cas de force majeure alors que nous nous plaçons sur le terrain de l''exécution du contrat de vente."
N''est-ce pas une étrange façon d''aider les consommateurs à faire valoir leur droit ?