Bonjour,
Comme beaucoup j'ai utilisé la possibilité de changer un coffret contre un avoir à utiliser sous 3 mois. Comme beaucoup le temps est passé et l'avoir a "expiré".
Wonderbox se retranche derrière les CGV pour botter en touche toute demande de prolongation de l'utilisation de l'avoir, une façon poli de dire à son client qu'il n'est qu'un idiot incapable de compter jusqu'à 3. D'ailleurs pourquoi 3 mois ? et pourquoi pas 3 semaines ? 3 jours ? 3 ans ?
Les CGV sont prévues pour régir les droits et devoirs de chaque partie, le commerçant d'un coté et le client de l'autre. C'est un contrat de vente, et comme tout contrat il doit être juste et équilibré entres les parties. On peut s'interroger sur le juste équilibre de cette clause.
Nous avons d'un coté un commerçant (Wonderbox) qui encaisse par avance des liquidités qu'il reversera en partie au prestataire choisi par le client pour consommer sa box. Des liquidités qu'il utilise à sa guise dans le laps de temps, produisant intérêts. Quand nous transformons un coffret en avoir nous permettons à Wonderbox de garder cet argent sur ses comptes, c'est tout bénéfice pour Wonderbox. Plus longtemps l'avoir n'est pas utilisé, plus cet argent "travaille" pour Wonderbox. On peut donc s'interroger sur un délai aussi court, Wonderbox ayant intérêt à justement laisser traîner les avoirs.
1er question à Wonderbox : quel serait le préjudice pour Wonderbox de laisser une date de validité de 6 mois ou 1 an pour les avoir ? Pourquoi 3 mois ?
Pour être sur d'avoir bien compris que je pouvais m’asseoir sur mon avoir j'ai commencé l'achat d'un coffret, histoire de voir que j'aurai bien à le payer au prix fort. J'ai abandonné juste avant la phase de paiement. 4 et 7 heures après je recevais 2 emails de Wonderbox pour m'inciter à finaliser ma commande.
2eme question à Wonderbox : pourquoi ne mettez vous pas autant d’énergie à relancer les clients têtes en l'air qui oublient leur avoir ? L'excuse technique ou financière ne tient pas, un process d'envoi d'email n'a rien de bien compliqué ni coûteux.
Il ressort de tout cela que cette condition des 3 mois est organisée de façon à confisquer une partie des achats sans assurer de prestation en regard. Peut-on encore appeler cela du commerce ?
Cette clause n'est-elle pas d'ailleurs léonine en créant une distorsion dans la relation commerçant/client ? Elle peut-être alors considérée comme non écrite en droit.
A suivre ...