Bonjour Chris rianne,
Si quelqu’un a une autre solution...nous sommes désemparés
Agissant au titre de consommateur l'article L221-15 suivant du Code de la consommation est opposable au vendeur dans le cadre d'une mauvaise exécution de ses obligations contractuelles au contrat, quitte lui à se retourner contre son transporteur pour la raison que vous avez évoquée s'agissant de la maladresse du livreur qui a laissé tomber le lave vaisselle du haut du camion :
« Le professionnel est responsable de plein droit à l'égard du consommateur de la bonne exécution des obligations résultant du contrat conclu à distance, que ces obligations soient exécutées par le professionnel qui a conclu ce contrat ou par d'autres prestataires de services, sans préjudice de son droit de recours contre ceux-ci.
Toutefois, il peut s'exonérer de tout ou partie de sa responsabilité en apportant la preuve que l'inexécution ou la mauvaise exécution du contrat est imputable soit au consommateur, soit au fait, imprévisible et insurmontable, d'un tiers au contrat, soit à un cas de force majeure ».
Comme il est stipulé au sein de l'article 8-a des conditions générales de vente de ce vendeur que :
« L’acheteur particulier est tenu de vérifier l’état du colis à la livraison et notifier au vendeur toute avarie ou manquement dans un délai de 2 jours afin de permettre à celui-ci d’exercer son recours contre le transporteur ».
Et si vous avez respecté ce délai, le vendeur est tenu par l'article 1103 du Code civil qui énonce que :
« Les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits ».
Je vous suggère donc si cela n'a pas été fait dans ce sens, d'adresser encore une ultime LRAR (gardant copie) au vendeur (service relation client), lui relatant les FAITS en les datant
(surtout sans commentaires perso), lui rappelant lui articles Loi précités ainsi que sa clause des CGV relative à la situation, lui réclamant la restitution de la somme versée ou une nouvelle livraison du bien, lui donnant un délai par exemple de 15 jours pour sa réponse, concluant que sans manifestation positive de sa part sous ce délai, vous entendez soumettre ce dossier aux bons soins d'une association de défense des consommateurs pour la suite que vous entendez lui donner, formant requête outre en son principal, la restitution de la somme versée complétée des intérêts de retard, en son accessoire, une allocation en dommages-et-intérêts pour rétention abusive à ses obligations contractuelles au contrat et privation de jouissance du bien commandé.
Et sans réponse du vendeur, rapprochez-vous d'une association de défense des consommateurs muni des copies du dossier qui interviendra plus rapidement que l'attente d'une décision de justice.