Messagepar alaindicharry » 14 oct. 2014, 20:32
Bonjour à tous,
Mon témoignage pour tous ceux qui ont des problèmes avec France-Luminaires ; un site à fuir comme la peste. Le site est très bien fait, engageant même, avec beaucoup de choix de produits et des logos usurpés tels celui de FIA-NET (FIAT-NET est un site très sérieux dont le but est d’aider les consommateurs à distinguer les professionnels les plus fiables, en affichant leurs performances, obtenues par notation de leurs clients. Quand on visite FIAT-NET, le site France-Luminaires n’y figure pas. Donc, publicité mensongère.
Mon expérience :
Le 12 septembre 2014, je commandais 2 luminaires à la société France-Luminaires qui m’a confirmé, par « courriel qui ne peut recevoir de réponse », que la carte bancaire avait été acceptée. Effectivement, mon compte a été aussitôt débité.
Le 29 septembre, n’ayant aucune nouvelle de ma commande, et en l’absence de numéro téléphonique sur le site, j’ai discuté avec France-Luminaires par le biais d’une ligne « discuter en direct avec votre conseiller ». La dame que j’ai eue en ligne m’a conseillé de leur écrire par mail pour exposer mon problème. Donc, le 29/09/14, je leur ai envoyé un mail, pour demander ou était ma commande. Le jour même, France-Luminaires réponds que la commande a du retard et que je recevrais mes luminaires d’ici 14 jours, ou, si je ne souhaite pas attendre ce délai, d’annuler ma commande.
J’annule donc la commande et depuis, silence radio, malgré 3 mails de relance et des menaces de contacter une association de consommateur. Dès lors que j’insiste lourdement pour me faire rembourser, je suis banni de l’accès à la discussion en ligne avec un conseiller.
Je suis allé jeter un coup d’œil sur les forums de discussions (litiges avec France-Luminaires) sur Internet et je suis tombé sur un couple d’internautes arnaqué comme moi dont voici un extrait en date de 2010:
«Nous pensons que ce site est vraiment douteux et que nous ne verrons jamais notre produit, en tout cas nous allons tout faire pour au moins récupérer notre argent.
Enfin, pour ceux qui étaient motivés à acheter sur ce site, nous leur conseillons vraiment d'y réfléchir à 2 fois s’ils ne veulent pas s’engager dans des démarches qui vont, je pense être longues. Nous avons contacté la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF des Hauts de seine, tél : 01.40.97.46.00) car le siège de France Luminaires se trouve là-bas. Nous venons de téléphoner à la DGCCRF du 92 et ils nous ont dit qu'une enquête était menée sur France Luminaires et que nous en saurions plus rapidement. Ils nous ont aussi indiqué qu'ils ont déjà une dizaine de plaintes pour ce site. Donc n'hésitez pas à les contacter ».
J’ai suivi leurs conseils et j’ai téléphoné à la DGCCRF du 92 ; laquelle m’a conseillé de leur envoyer un mail (mail envoyé le 9/10/2014). Le 13/10/2014, la DGCCRF du 92 me répondait ceci :
"Votre courriel du 9 octobre 2014 a retenu toute mon attention.
Vous m’exposez dans ce courrier le litige qui vous oppose à la société CONSULTEUM exploitant le site : « www.France-luminaire.com», au sujet de l’absence de remboursement de votre commande.
Je vous informe qu'une enquête a été effectuée par la Direction départementale de la protection des populations. A l’issue de ces investigations, un dossier a été transmis au Parquet du Tribunal de Grande Instance de Marseille et enregistré sous le n° xxxxxxxxxx".
Comme par hasard, le jour même, France-Luminaires m’envoyait un mail, m’informant que ma commande serait livrée le 15/10/14, date confirmé officiellement par un autre mail du Service Colissimo de la Poste.
Bien qu’initialement j’aie annulé ma commande pour non respect des délais, le fait d’être livré rapidement ne me dérangeait pas.
Ce long texte pour vous inciter à la plus extrême méfiance vis-à-vis du site de vente en ligne de France-Luminaires, et, en cas de litige avec eux, ne pas hésiter à saisir la DGCCRF du 92 (tél : 01.40.97.46.00) qui a agit avec promptitude et efficacité. J’ai comme la vague impression que ce site est dans le collimateur des services de l’état.