Bonjour,
Courant 2014, étant absent pour une longue durée de l'appartement dont je suis locataire (mon activité professionnelle me conduit à passer de longs séjours à l'étranger), une inondation a eu lieu dans l'appartement mitoyen.
A mon retour quelques mois plus tard, j'ai trouvé la serrure de mon appartement changée (la responsable de la copropriété a tout d'abord cru que la fuite provenait de mon logement et a contacté ma propriétaire, qui ne pouvant me joindre, à demandé l'autorisation à mes parents de faire appel à un serrurier pour pénétrer dans le logement), ainsi que des traces de moisissures sur la moquette du côté du mur séparant mon appartement de celui des voisins.
J'ai aussitôt contacté les voisins et rempli un constat amiable avec eux, que j'ai ensuite transmis à ma compagnie d'assurance.
Par la suite, j'ai constaté que quelques livres de ma bibliothèque, accolée à ce mur, avaient également moisi. En déplaçant la bibliothèque, j'ai remarqué qu'une partie du plafond était effrité, ainsi qu'un pan de ce même mur. Une trace verticale de coulée d'eau est également visible.
L'agent d'un cabinet d'expertise a finalement été missionné par ma compagnie d'assurance, mais n'a pas trouvé de corrélation entre les dégâts constatés, mes déclarations et celles que mes voisins ont remplies sur le constat. Le sinistre ayant eu lieu dans leur salle de bains, il ne comprenait pas comment mon plafond avait pu être affecté.
Il a donc rendu des conclusions négatives, et mon assureur a refusé de m'indemniser les dégâts.
Souhaitant contester cette décision, et afin de prouver que ma demande était légitime, j'ai fait appel au plombier que la copropriété fait normalement intervenir dans la résidence, afin de détecter l'origine de ces infiltrations. Bien entendu, le plafond ayant été abîmé, l'origine de la fuite ne pouvait venir que de l'appartement situé au-dessus, malheureusement vacant.
Le syndic de l'agence immobilière m'a appris qu'il appartenait à une S.C.I., que plusieurs locataires s'étaient succédé au cours des récentes années et qu'il était alors inoccupé. En outre, jamais aucun sinistre n'avait été signalé. Par conséquent, il m'a été impossible de détecter l'origine du sinistre et l'identité des personnes afin de remplir un nouveau constat.
J'ai repris contact avec mon agence immobilière, afin de procéder à une nouvelle expertise. Je me suis vu essuyer un refus catégorique, sous prétexte qu'un expert était déjà intervenu et avait rendu un avis défavorable. C'est rageant, car j'ai tenté de leur expliquer que s'il s'agissait des mêmes dommages, il y avait eu erreur de ma part au sujet de l'origine du sinistre et de l'identité des personnes impliquées, mais qu'en revanche je me suis montré de bonne foi. Photos du sinistre à l'appui, je leur ai affirmé que ce n'était tout de même pas moi qui étais à l'origine de tels dégâts. Rien à faire.
Que puis-je faire ? Une contre-expertise à mes frais me reviendrait cher et ne vaudrait pas la peine. Mon assureur est-il tenu de me refuser une nouvelles expertise pour des raisons que je considère comme arbitraires ? Car après tout, je considère que ma demande est légitime, que je suis de bonne foi et que je n'essaie pas d'escroquer mon assureur.
Le syndic m'a conseillé d'écrire une lettre de recours envoyée en courrier recommandé au siège de mon assurance. Quelles sont les chances que ma demande aboutisse ? Quels sont les autres recours ? Le cas échéant, mes parents ont l'intention de faire appel à un avocat afin d'intenter un procès à mon assureur. Je préférerais que l'on n'ait pas à en arriver là, si des solutions plus simples existent.
Quelqu'un peut me conseiller sur cette affaire ?
Un grand merci d'avance.