De toute évidence, au regard des nombreuses réclamations concernant les demandes de substitution des contrats d’assurance prêt, le crédit foncier semble s’inscrire dans une logique de « résistance » sujette à caution. En effet, avec mon épouse, nous subissons actuellement les écueils de manœuvres dilatoires de cet établissement.
Dans le cadre de la Loi Bourquin, nous avons nous aussi demandé, tout en respectant le préavis de deux mois, la substitution de nos contrats d’assurance prêt, étant entendu que les garanties présentées en substitution sont au moins équivalentes aux garanties souscrites. Or, nous rencontrons actuellement les plus grandes difficultés à nous faire entendre. Le crédit foncier refuse de donner une suite favorable à la date d'échéance sous un prétexte fallacieux, à savoir un préavis qui n’aurait pas été respecté. Cette fin de non recevoir nous a été communiquée par téléphone et non par écrit comme la Loi l’impose. Contre toute attente, sans aucun fondement légal, le crédit foncier nous propose en réponse une substitution différée d’une année.
Une contestation officielle a été adressée au crédit foncier mais celle-ci est restée lettre morte.
Nul doute que le crédit foncier agit ici en dehors de toute légalité et, à défaut d’obtenir une solution amiable rapide, nous nous orienterons vraisemblablement vers la DGCCRF ou, le cas échéant, vers toute autre forme de recours.
Prêts : n° 5697161 et 5697162