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Allianz mon experience

dardar
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Allianz mon experience

Messagepar dardar » 23 sept. 2017, 20:22

Vous ne vous êtes jamais faits cambrioler, croyez-moi, les gens n’exagèrent pas quand ils disent l’avoir ressenti comme un viol. La journée même du cambriolage j’appelle donc l’assistance pour la mise en sécurité de mon appartement, et savoir quelle procédure je dois suivre.
L’assistante donc au courant de ma situation, sachant que je viens de tout perdre me dis qu’elle peut faire intervenir une société à condition que je m’acquitte d’une franchise de 275 € sur place. N’ayant plus de denier à disposition je lui dis la rappeler dans une heure. J’appelle un ami qui a une société de bâtiment lui explique la situation, il me dit pouvoir intervenir rapidement et gratuitement me sachant dans un état psychologique faible du fait de ce que je venais de vivre. Je rappelle alors l’assistante pour la prévenir de la situation, mais là, son discours change et elle me dit que je dois attendre la venue de l’expert dans les 72 heures avant de pouvoir toucher la porte.
Imaginez-vous alors que vous venez de vous faire cambrioler que votre appartement a été retourné, que tous vos biens ont disparus, que votre intimité a été souillée. Je devais donc passer la nuit la porte fracturé, avec pour cauchemar vivant, une nouvelle infraction ou agression. C’est l’une des rares fois dans ma vie où je me suis senti vulnérable. Je n’ai d’ailleurs pas dormi de la nuit. Passant de position fœtale à des sursauts accompagnés de palpitations au moindre bruit dans la rue. Seule protection psychologique ma couette et un couteau de cuisine sous mon oreiller. Vous venez de vous faire cambrioler, vous ne savez pas par qui, mais le pire reste certainement la peur du sommeil.
Lendemain matin je me rends illico presto chez mon propriétaire récupérer mon contrat d’assurance et lui demandé de garder mon appartement le temps que je me rende chez l’agent. Chez lui tout se passe bien il récupère mes pièces originales, des photos qu’il m’a demandés, ensuite, en chiffrant le préjudice de 30 000 €, tout en m’informant que mon contrat ne me couvre qu’à hauteur de 15 000 €. Mon visage à ce moment-là a vu se liquéfier, mais je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Au lieu de choisir mon contrat d’assurance, j’avais choisi la solution de facilité en déléguant la tâche à mon proprio, je n’ai même jamais rencontré l’agent avant le cambriolage, ce qui place légalement l’agent en défaut de conseil.
La journée se passe et la crainte de passer une nuit comme la précédente grandit au fur et à mesure du déclin de soleil. Souhaitant ne m’être jamais levé pour apprendre que je perdais plus de la moitié de la valeur de mes biens et ne souhaitant pas non plus rentrer sans avoir sécurisé mon appartement. 72 heures passent je n’ai ni pu suivre ma formation ni pu sortir sans que quelqu’un conserve mes dernières affaires, et pas d’experts, l’assistance disant qu’il passerait sous huit jours.
Huit jours passent je ne suis plus ma formation. Coincé dans mon appartement ou ce qu’il en reste.
Au bout de 15 jours mon agent fini par me contacter pour me dire que les pièces que je lui ai fournies serviraient au siège social pour télé expertise, me confirmant qu’aucun expert ne se déplacerait, et qu’il attendait confirmation.
Trois semaines de plus et rien ne bouge. Je suis à bout de nerf. Je suis reclus chez moi et mes seules sorties se font à la faveur d’amis qui prennent ma place de prisonnier le temps d’une course ou d’un rendez-vous.
C’est alors que mon propriétaire alerté par mon mal être prend l’initiative de demander à ce que les réparations de la porte soient prises en charge par son propre contrat d’assurance. Tout semble alors plus simple et ma porte va pouvoir être réparé sans besoin d’expertise,
Quand un matin, ouvrant mes rideaux, je surprends un homme en train d’écouter à ma fenêtre.
Lui demandant ce qu’il faisait là, il me dit être envoyé par Allianz
je crus alors à la venue de l’expert, mais il n’en était rien il se présenta comme enquêteur assermenté par l’État, agissant pour le compte d’Allianz. Durant 30 minutes je répondis à ces questions ayant trait au cambriolage et pendant 2h30 nous avons discuté de tout et de rien.
C’est alors qu’il m’a raconté deux anecdotes sur des Turcs et chinois , je compris que mon assureur ne me faisait pas confiance et ce parce que mon nom n’avait pas la bonne consonance.
Il m’a demandé plusieurs numéros de téléphone que je lui ai donné pour faciliter son enquête.
De fait, cette enquête avait mis à mal mes relations de voisinage, je sentais bien que l’on ne me saluait plus de la même manière voire plus du tout pour certains et le propriétaire du bail commercial fit soudainement marche arrière alors même que nous étions sur le point de trouver un accord !
Maintenant, dans mon propre quartier, l’endroit où j’ai grandi, toutes ces belles relations humaines construite par le temps et des petits sacrifices, tout été ruiné par cette enquête.
Comment une assurance sensée vous assister, et qui a l’habitude de traiter des cas de cambriolage, avec tout ce qu’implique comme sentiment et traumatisme ce genre de mésaventure, certain allant même jusqu’à l’assimiler à un viol pouvait-elle faire la publicité de ce qu’il m’était arrivé.
Bref, Les rumeurs allant bon train
Je décidais donc de m’adresser au siège social qui refusait de me prendre au téléphone.
J’ai alors tenté d’user des réseaux sociaux pour exprimer mon mécontentement croyant de bonne foi en ma liberté d’expression. Ils ont alors bloqué mes comptes Facebook Je me suis instinctivement rendu au sein des agences pour prévenir les agents des méthodes de fonctionnement du siège pour lequel ils travaillaient.
Je me suis rendu dans l’agence de trop…à Vandoeuvre les Nancy quartier des nations. Ma quête étant d’entendre et d’obtenir gain de cause. À ma gauche était présente une conseillère affairée avec une cliente qui tenait une poussette, avec à l’intérieur un nourrisson. Je me présentais et demandai à voir l’agent tout en avançant. Et là, bondissant sur moi tel un ours sur sa proie, l’agent en question me poussa vers la sortie. Très agressif il me pousse même sur la poussette contenant le nouveau-né. Surpris, je ne m’attendais pas à un tel accueil, je l’ai repoussé de mon bras gauche et j’ai jeté deux chaises entre nous pour le maintenir à distance, l’agresseur s’est soudainement mué en victime, criant à l’agression et criant au fou ! Le responsable de la sécurité a alors accouru m’a demandé de le suivre à l’étage a relevé mon identité, a entendu mes explications, m’a dit comprendre ma colère et m’a cordialement raccompagné vers la sortie.
Sur la route je vis des policiers qui faisant des signes dans leur voiture qui semblaient désigner comme la personne qu’ils cherchaient.

Me voilà amené à un bureau où m’attendait un psychiatre. Il m’a demandé de m’installer et de lui parler de moi. Au bout de cinq minutes il m’a demandé ce que je faisais ici, je lui ai répondu ce à quoi il a rétorqué que je devais apprendre à contrôler ma colère.
Ensuite il s’est intéressé à ma vie professionnelle et enfin à mes attaches sentimentales. Je lui ai répondu, il a porté quelques jugements de valeur, que je n’ai pas mal pris, après tout, chacun a le droit d’être différent. En moins de 10 minutes, cette consultation qui ressemblait plus à une conversation était terminée.
Je suis alors raccompagné à ma cellule, j’ai demandé à fumer, le refus fut catégorique. Aussi, j’en ai profité pour demander du papier toilette, ce à quoi on me répond qu’il m’en sera apporté plus tard dans mon box. J’attendis donc impatiemment que l’on m’en apporta, mais malgré la réitération de mes demandes, j’attends toujours !
Quelques heures plus tard dans la matinée, l’OPJ responsable de ma garde à vue, la même qui avait été exécrable avec moi la veille m’annonça qu’on allait me conduire à l’hôpital, sans plus d’explication, c’est en chemin qu’un policier me précise que ma destination finale sera l’hôpital de Laxou. Et que le psychiatre la veille avait diagnostiqué la folie.
Stressé, menotté, souillé par cette nuit passée au cachot, avec cette envie de plus en plus pressante et douloureuse de déféquer. Je vous rappelle que le papier toilette m’a été refusé à chacune de mes demandes. Je suis emmené à l’hôpital.
À l’hôpital, les policiers cherchaient désespérément un psychiatre, j’ai cru comprendre à travers leur discussion qu’il leur fallait un deuxième avis d’expert pour me faire hospitaliser à l’HP de Laxou. Ils cherchèrent en vain. C’est alors qu’un médecin que l’un d’eux connaissait proposa de m’ausculter. Il me demanda mon nom prénom, âge et profession, rien de plus. Toujours menotté nous quittâmes l’hôpital sans comprendre s’il y avait eu consultation ou pas. Je ne sais même pas si il y a une consultation ou pas.
À mon retour en cellule, je leur ai redemandé pour la énième fois du papier toilette, pensant que leur empathie allait l’emporter sur leur devoir, voire leur mission de me faire admettre à Laxou comme fou. Mais il n’en fut rien, J’insiste sur ce point qui constitue le degré ultime d’humiliation et de dégradation de l’être humain, l’empêchement à la défécation, je le dis crûment mais je ne sais comment l’exprimer autrement : Ni les interrogatoires, ni le menottage, ni les allers et venues chez des prétendus psychiatre qui s’évertuaient à trouver en moi une quelconque défaillance psychique ne m’ont autant humilié, diminué et vulnérabilisé que ce refus à l’hygiène la plus élémentaire. Je le revendique comme une forme de maltraitance !
A la sortie de mon box, quatre hommes du service médico psy m’attendaient avec un brancard
J’ai donc été allongé sur le brancard pieds et poings liés.
Ils m’ont demandé la cause de ma garde à vue, et le simple temps du trajet leur a permis de comprendre que je n’étais pas fou, mais surtout très envie d’aller à la selle.
J’étais tout de même stressé car je ne savais pas où j’allais exactement et que j’étais toujours privé de ma liberté.
Dès notre arrivée à l’hôpital psychiatrique les liens m’ont été enlevés.
Très vite, j’ai rencontré psychiatrique de l’hôpital entouré de son équipe. Leurs sourires, leurs paroles et leurs visages m’ont tout de suite rassuré sur mon état psychiatrique. Nous convenons intelligemment et collégialement que quel que soit la légitimité d’une colère, elle ne donne pas droit à outrepasser la loi.
Cependant l’ordonnance d’hospitalisation du préfet impliquait une mesure obligatoire de soins. Or je ne me considérais pas comme malade. Et Il m’a toutefois prescrit des médicaments, contre mon grès, le soir et en très faible quantité. Je me suis senti drogué à mon insu, mais je n’avais pas d’autres options, et puis je sentais que je pouvais avoir confiance en ce docteur et à son équipe.
Il faut dire que je venais de quitter un endroit hostile et nauséabond et que j’étais à présent entre les mains de personnes bienveillantes, au sein d’un environnement beaucoup plus sain.
Nous étions jeudi, et je devrais passer au moins une nuit ici. Il est 17 heures, afin de poser mes marques dans ce nouvel environnement, j’engageais la conversation avec un patient qui me dit partir après-demain.

La nuit, les portes des chambres sont fermées mais pas à clés, ce qui procure à tous, une liberté de mouvement, même la nuit…Comme je ne connaissais pas l’état mental des patients du même bâtiment que moi, il me fut impossible de trouver le sommeil. J’ai donc décidé d’entraver l’ouverture de la clenche par un siège. Une des infirmières m’a gentiment expliqué que je n’en n’avais pas droit, et donc,
À chaque enclenchement de porte lors des rondes des infirmiers, je m’attendais au pire.
La nuit suivante, à trois heures du matin, la fatigue commençait à l’emporter quand un patient, poussé par l’envie de fumer, pénétra dans ma chambre pour me voler des cigarettes. Dans les secondes qui suivirent le personnel de nuit l’alpaga et lui intima l’ordre de se rendre dans sa chambre. Il ne m’en fallut pas plus pour me couper toute envie de dormir.
Privé de sommeil et de liberté, drogué de force, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’Allianz allait réussir à faire de moi un vrai fou.
Une réalité qui me permettait de relativiser cette cage dorée.
Le lundi un autre médecin psychiatre m’a pris en consultation pendant plus de 40 minutes. Son diagnostic était formel. Je n’étais pas malade psychiatrique et je n’avais rien à faire ici. Plus tard un psychologue après un long entretien tirerait les mêmes conclusions. Elles furent envoyées dans la foulée via fax et mail afin que je sois libéré. Mais des personnes au sein de la préfecture en avaient décidé autrement. Le lendemain donc, nouveau diagnostic psychiatrique faisant état de ma bonne santé mentale. Mais l’ARS filial de la préfecture, donna de faux prétextes tel le manque de papier dans le fax, puis le fax cassé, puis l’intitulé du diagnostic médical inadéquat. Au fur et à mesure des jours ils s’enfermaient dans leurs mensonges envers les médecins et envers ma famille.
Heureusement, nous sommes en France, et j’avais, dans mon malheur, le droit de rencontrer le juge des libertés.
C’est ainsi que durant l’audition, à travers les questions de l’OPJ, je découvrais le pourquoi de mon hospitalisation forcée.
Certains agents avaient été loin, très loin, dans leurs mensonges, porté par l’ambiance stigmatisante à l’encontre des musulmans, dans un élan de totale paranoïa, un agent d’Allianz a osé déposer que je l’avais insulté de «sale mécréant», celui même qui m’avait agressé.
Cet idiot n’avait rien trouvé de mieux pour se victimiser, que de surfer sur la souffrance liées aux actes de terrorisme.
Mon avocate s’en est allé, j’ai été reconduit à ma cellule, pour y passer la nuit, aucune perspective de ce qui m’attendait.
Le lendemain, les policiers chargés de la garde à vue vinrent me chercher dans ma cellule. Cette fois-ci, la même OPJ chargée de ma garde à vue, allait m’entendre. Et sans aucun avocat.
Des mots furent lâchés, bombes, menaces terroristes, de me faire sauter avec des gens dans des agences, de me mettre en prison…
A ce moment-là, je crus être chez les fous !
Ces questions posées par l’OPJ la plus agressive voire méchante du poste, ceci sans la présence d’aucun avocat, avait pour but de me faire peur.
C’était comme si elle voulait m’intimider, m’intimer l’ordre de la fermer sans quoi ils me feraient passer pour ce genre de personnes. Alors que les vidéos du centre commercial prouvaient mes dires.
En somme Allianz avait trouvé en elle la parfaite complice,
Après toutes ces gentillesse et politesses je ne savais plus si je devais en rire ou en pleurer, une chose est sûre, j’étais écœuré.
D’un client insatisfait à qui on avait supprimé toutes possibilités d’exprimer son mécontentement, Allianz m’avait commué en un dangereux islamiste terroriste.
Je fus reconduit dans mon infâme et puante cellule avec le goût de fiel à la bouche.

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Re: Allianz mon experience

Messagepar aie mac » 23 sept. 2017, 21:16

C'est marrant, mais vous ne racontez pas le même debut d'histoire ici
https://forum.quechoisir.org/experience-chez-allianz-finance-conseil-t117440.html#p406940
ou dans d'autres fora d'associations de consommateurs...
Auriez-vous des problèmes cognitifs? :roll:
Modifié en dernier par aie mac le 23 sept. 2017, 21:26, modifié 1 fois.


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Re: Allianz mon experience

Messagepar dardar » 23 sept. 2017, 21:21

lol non c'est la même histoire et c'est tout sauf marrant....sur d'autre site, certainement que j'ai du effacer des passages du fait de la limite de caractère,mais en aucun cas le texte est changé.
En tout cas, merci quand même pour votre lecture.
Bien à vous.
Réda

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Re: Allianz mon experience

Messagepar aie mac » 23 sept. 2017, 21:28

Ne me remerciez pas... je n'ai pas tout lu.
C'est indigeste.

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Re: Allianz mon experience

Messagepar dardar » 23 sept. 2017, 21:40

désolé je ne suis pas écrivain, juste un "rebeu" qui aimerais être considérer comme français à part entière par tous...et surtout par ceux qui devraient garantir au moins l' habeas corpus à chacun.

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Re: Allianz mon experience

Messagepar aie mac » 23 sept. 2017, 22:09

dardar a écrit :et surtout par ceux qui devraient garantir au moins l' habeas corpus à chacun.

J'ignorais que c'était la mission d'Allianz, au temps pour moi...

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Re: Allianz mon experience

Messagepar dardar » 23 sept. 2017, 22:22

Là je parlais du procureur de la république de Nancy qui s'est fait le complice d'un groupe raciste à mon encontre...et bien entendu, comme vous le dites il n'est pas de l'attribut d'Allianz de garantir quelque droit de l'homme dans leurs agissements. Je dirais même qu'ils combattent les droits de l'homme en France et qu'ils nuisent gravement au vivre ensemble...
En effet, par la discrimination à l'embauche, ainsi qu'a une discrimination suspicieuse sur leurs clients à consonance d'origine étrangère, ils stigmatisent une partie de la population...et les enferment dans le communautarisme...Si toutes les sociétés en France agissaient comme Allianz se serait la guerre civile et le vivre ensemble n'existerai plus. Se faire le complice de ce type de groupe est à mon sens une lourde faute.

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