Urgences et traitement par les internes

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Nous sommes Anglais. Nous avons eu un terrible accident sur la voie publique. Mon mari a ete gravement blesse parce que la ceinture derriere n''a pas marche comme il fallait. Nous payons tous nos frais pour avoir les memes soins que vous en France, c''est important que je le dit.

Mon mari a ete tres bien soingne. Moi, je suis tombe dans les urgences ou un tres jeune medecin m''a ''pris'' en charge. J''avais des bleus sur mon visage et je me plaignais d''une grande douleur dans le thorax. Il m''a pas examine, du tout. Parce que mon mari ete en reanimation et moi, je m''inquietais tellement pour sa vie, je n''avais pas le temps de me soigner mais je ne pouvais pas bouger facilement, ni dormir, ni m''asseoire. Apres quelques jours comme ca je telephone mon medecin traitent qui me conseille de me representer aux urgences dans la meme hopital. J''avais 8 cotes casses.

Parce que mon mari commence a reprendre sa vie normale doucement apres 5 mois, chaque fois ou on a besoin de nous rendres aux urgences, j''insiste a savoir tous et de rester avec lui et je demande de renseignements du chirugien etc. Ca coute la service d''avantage mais mieux ca qu''une vie.

C''est tres important que les jeunes medecins pratiquent mais c''est aussi tres important qu''il y a une surveillance de chaque medicin

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Objet : Expérience de 4 interventions
1)- Délais de prise en charge à domicile
2)- Traitement dans deux hopitaux et deux cliniques privées.

Nous habitons dans un village situé à une trentaine de km de Toulouse, desservi par une autoroute.
À quatre reprises, mon épouse, qui a une valve cardiaque un peu défaillante depuis plusieurs années a présenté des malaises cardiaques laissant supposer un début d''infarctus.

Première fois : Il y a quatre ans, matinée en semaine, mon épouse ressent un malaise. Les symptomes, inquiétants, ne parraissant pas présenter une urgence extrême, je la transporte moi même à la clinique la plus proche situé à 20'' de notre domicile. La prise en charge est effectuée dans les 20''alors qu''il semblerait qu''il n''y ait personne à traiter dans le service d''urgence. Médecin accueillant mais soins restreints et temps d''attente entre les visites des infirmières assez longs. Les analyses ne décèlent rien de particulier, vu l''ambiance et l''entretient des locaux un peu limite à mon gré, je refuse une nuit d''observation.

- Deuxième fois : Il y a un an environ. Un vendredi vers 20 h. Mêmes symptomes, je la transporte moi-même, en 30'', à l''hopital Rangueil. Malgré l''affluence, très bon accueil, prise en charge dans les 20'', mise en observation, analyses diverses, très sérieux. Retour à domicile le samedi soir.

- Troisième fois. Un samedi soir vers 22 h. Appel au médecin de garde du cabinet médical proche. Le N° du SAMU est appelé et je refuse la clinique proche de la première intervention.
Alors que, pour se rendre aux divers hopitaux toulousains par l''autoroute 30 minutes suffisent en respectant scrupuleusement les limitations de vitesse, pour arriver à notre domicile, un VSL a mis environ 45'' après notre appel, ce qui me paraît long mais raisonnable vu l''affluence. Refusons la clinique proche et sommes dirigés vers l''hopital Purpan à grande vitesse en 20'' à 25'', accueil excellent, prise en charge dans les 10'', mise en obsevation analyses diverses, très sérieux. Détection d''une hypo-glycémie. Retour à domicile le dimanche soir.

- Quatrième fois. En semaine, mardi soir 22h. Appel au médecin de garde du cabinet médical proche. Après diagnostic de celui-ci, notre médecin généraliste appelé au téléphone prend contact avec la clinique privée de la cardiologue qui suit ma femme. Nous appelons les services d''urgences, ceux-ci mettent près d''une heure quinze pour arriver, provenant d''un département limitrophe ils n''ont été contactés que depuis 30'' environ. Dans la clinique, accueil excellent et prise en charge immédiate par un interne. Mise en observation et analyses diverses. Retour au domicile le mercredi soir.

Les légères fuites de la valve existent toujours et une imagerie du coeur récente ne décèle aucune autre anomalie.

Conclusion : Tous les prises en charge et soins par les hopitaux et une clinique spécialisée ont été parfaits. Par contre, la coordination des services d''urgences a é

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Un vrai dilemne Madame ! Ou bien un jeune mdecin peu expérimenté mais présent ou bien un chef de service compétent mais absent !

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Les urgences par définition relèvent d''une évaluation
constante des signes vitaux et des plaintes des patients (en
dépit de ce qu''il peut paraître parfois), cette évaluation est
faîte par l''infirmière, l''interne et son senior et détermine le
temps d''intervention, le degré d''urgence et les conditions de
sortie des patients.
Les fractures de côtes sont une pathologie fréquente, très
souvent asymptomatiques, parfois leur sévérité met en jeu le
pronostique vital, mais c''est un risque aigü, en cela,
l''nfirmière, l''interne, le senior qui ont connu votre histoire
n''ont apparement (tout n''est que supposition dans mon
discours) pas décelé de défaillance vitale(Pneumothorax,
hémothorax, Volet Costal...), et il n''y a pas de traitement
spécifique.
En revanche, d''autres patients pouvaient le préoccuper
d''avantage, le temps est incompressible aux urgences et votre
dossier n''était pas une priorité Rouge ou Orange par exemple,
tandis que votre mari en était une.
Bien entendu les internes ne sont pas tous excellents, quelle
profession peut se targuer de n''avoir dans ses rangs que
l''élite?
Chaque interne est supervisé par un senior durant sa garde,
qui signe les autorisations de sortie, ainsi même si vous ne
l''avez pas vu, celui-ci a été informé de votre dossier, (il l''a
même peut être lu!! et oui!)
Qui plus est, passez une nuit de l''autre côté de la porte des
Box et vous verrez que pour un salaire mensuel de 1200
Euros Net, une garde à 100 Euros (12H), sans repos
compensateur obligatoire, vous constaterez que l''erreur est
humaine, que tout n''est pas parfait aux urgences, loin de là,
et que des anomalies d''organisation persistent, mais que les
gens essayent de faire leur métier au mieux.

Ainsi je vous enjoins à essayer de comprendre et surtout de
connaître ce qui se passe de l''autre côté, les internes (surtout
jeunes) ne sont pas seuls, bien entendu il y a de mauvais
médecins, de mauvais internes et certains prennent des
libertés intolérables avec le suivi et l''accueil des patients.
à Bon entendeur,
un interne

[lotus blanc]

Cette réponse me parait très mal adaptée.
Le malade n''a que faire d''un médecin peu expérimenté.
Urgence veut bien dire que le pronostic vital peut être engagé pour le malade, de quel droit
laisse t on un médecin inexpérimenté et fatalement débordé, dans un service d''urgence.
Il doit être soutenu et doit selon la loi il me semble, pouvoir référer de son questionnement au chef de service, professeur et également a l''interne de garde.
Il n''y a pas de dilemme a mon avis, mais hélas un droit,non respecté, à faire valoir au plus haut
degré des instances médicales et administratives.

signé -lotus blanc-