Mais militant pour quoi?
Nous sommes assurés depuis des décennies à la MAIF, pour nos résidences et nos véhicules, contrats VAM, RAQVAM, PAX, PRAXIS, bref, on a tout, depuis des années, sans utiliser grand chose, comme la plupart des assurés... Ceci pour dire que nous avons rapporté pas mal d'argent à l'assureur militant. Pour notre véhicule, nous avons pris la formule "Plénitude", la plus chère, la plus inclusive, pensant que nous achetions la tranquillité. "Plénitude", vous pensez... Comme la plupart des gens, nous n'avions pas "épluché" le contrat...
Samedi 22 juillet au matin, notre véhicule tombe en panne, dans notre résidence secondaire, en Bretagne. Nous appelons MAIF Assistance, qui nous dépêche une dépanneuse, et notre véhicule s'en va dans un garage à une vingtaine de km. Nous rappelons la MAIF pour avoir un véhicule de remplacement, et là, quelle n'est pas notre surprise d'apprendre que nous ne bénéficions d'un véhicule de remplacement qu'encas d'accident, et non pas de panne! Une option qui nous avait échappée...
Déjà fort courroucés de voir que la formule "Plénitude" ne couvrait pas cette situation, sommes toutes banale, nous demandons alors à la personne au téléphone s'il était encore possible de souscrire à cette option. Elle nous dit que oui, mais qu'elle ne serait effective qu'à partir du lendemain, dimanche 23, donc. Nous souscrivons sur le champs, et recevons par mail une attestation stipulant que nous avons cette option à partir du 22 juillet jusqu'au 31 décembre 2017.
Aujourd'hui lundi 24 juillet, je rappelle la MAIF pour un prêt de véhicule. On me dit que ce n'est pas possible, l'option ayant été souscrite après la panne. Quelques minutes après, effectivement.
Je demande un geste commercial, on me répond qu'à la MAIF, on n'est pas des commerçants! Dommage. J'insiste sur le fait que nous sommes de fidèles clients. Erreur, nous sommes des sociétaires, me répond-t-on! Re-dommage. La personne que j'ai en ligne me dit tout de même qu'elle va appeler "le siège", pour me reprendre en ligne quelques minutes plus tard, et me dire qu'il n'y a rien à faire, que l'on ne peut pas déroger.
Merci la MAIF. Je ne sais pas pour quoi l'assureur milite, mais pas pour une relation personnalisée avec ses clients, pardon, ses sociétaires, en tout cas.