Lundi 29 décembre 2008, un enfant souffrant est conduit chez SOS médecins. Ses parents sont très inquiets de son état. Une gastroentérite est diagnostiquée, pas de quoi s’inquiéter. Après quelques prescriptions, les parents sont invités à rentrer chez eux.
Mercredi 31 décembre, l’état de l’enfant s’est aggravé. Les mots de l’enfant sont sans ambigüité : « je suis très malade maman ». Les parents ont conscience qu’il se passe quelque chose. Ils se rendent aux urgences « hospitalières » de notre monde. Le jeune pédiatre de service les invite à rentrer chez eux. L’ambiance semble plutôt festive en ce 31 décembre. Les parents sont très inquiets mais n''ont pas d''autre choix que de faire confiance à ce pédiatre. Retour à la maison.
Une heure s’écoule. L’enfant est livide et inerte. Il meurt dans les bras de sa maman en retournant aux urgences. Après l''avoir réanimé, les médecins tenteront de le ramener à la vie pendant 48 heures en opérant à de nombreuses reprises.
Cet enfant avait trois ans, il s’appelait Matteo et son sourire nous manquera.
Ca s’est passé en France, à Grenoble.
Qu’est ce que c’est le progrès ?
Pour qu’internet soit un progrès pour les citoyens, faites circuler cette histoire trop vraie.
Quand on est médecin, on a la reconnaissance et la confiance de son patient, et de la société. C’est un honneur et une responsabilité qu’il faut savoir apprécier.
Quand on est citoyen, on veut croire que le système, qui se vante et nous demande beaucoup, serait à la hauteur dans de telles circonstances.
Pour sa mémoire.