...et les autres produits ?

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Que Choisir a décidé d'effectuer des tests sur 35 produits. Est-ce le choix d'un échantillon jugé représentatif, ou est-ce que d'autres produits ont été testés et non relatés dans l'article, car non-dangereux ? Car si l'on prend l'article au pied de la lettre, il faut bannir absolument tout moyen de parfumer un intérieur ! Faut-il vraiment aller jusque là ?
Par exemple, j'utilise couramment un réactivateur de pot pourri (sous forme d'huile à vaporiser), mais aussi un pulvérisateur d'huiles essentielles. Ces produits, sous la forme que je viens de citer, n'ont pas été abordés dans l'enquête. Sont-ils non-dangereux ou dois-je me méfier par défaut ? Pour être tout à fait franc, j'achète ces produits dans des enseignes comme "nature et découvertes", qui font de la protection de la nature et du bien-être des femmes et des hommes leur credo. Que penser de tout cela alors ?
Si quelqu'un a des informations sur les produits cités ci-dessus (réactivateur de pot pourri, huiles essentielles), merci de me les communiquer.

Nicolas L.

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Les huiles essentielles, 100% pures et naturelles (je précise parceque ce n'est pas toujours le cas) peuvent contenir :

-> des molécules naturelles phototoxiques (c'est le cas de la bergamote par exemple qui contient un composé qui bruni la peau au soleil et qui d'ailleurs était utilisé dans les produits autobronzants il y a déja quelques années avant d'être interdit), évidemment la législation limite la présence de ces composés dans les produits parfumés.

--> des allergénes (voir la directive cosmétique européenne), ils sont au nombre de 26 (ils ne sont pas tous d'origine naturelle) et sont contenus dans beaucoup d'huiles essentielles (ylang ylang, lavande, citron, orange, canelle, citronelle, lemongrass, rose, neroli, bigarade, bois de rose, bergamote, mandarine, sauge ...). La dangerosité de ces huiles est tout de même relative, en effet nos grands mères n'utilisaient-elles pas la lavande en application directe comme cicatrisant ??? De toute façon, l'UE oblige les fabriquants à nommer les allergenes contenus dans un produit à partir d'un certain seuil (seuil peu élevé croyez moi sur parole) afin d'en avertir le public (la loi prend effet en avril 2005) ainsi on peut déja observer la présence de nouveaux composé au dos de bon nombre de nouveaux parfums (je veux parler de la parfumerie de luxe, les produits d'entretien et ambienceur vont biensur suivre)

--> des composés toxiques (safrol, methyleugenol, cyanure de benzyle)le nombre des huiles essentielles en contenant est plus restreint (noix de muscade, rose, canelle, jasmin...) et à ce niveau de dangerosité, la réglementation est drastique : soit l'essence est interdite soit trés limite en utilisation.

En somme, si un produit est réalisé dans le strict respect de la législation en vigueur les risques d'allergies ou de rejets sont limités aux personnes déja sensibles aux produits cités. Donc pas d'inquiétude quant aux risques liés à un produit en vente sur le marché français.

JP

PS : je parle de la partie "parfum" des produits et non des autres ingrédients tels que les antioxydants, les conservateurs, les plastifiants, les diffuseurs ... Qui sont très nombreux également.

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Comment des allergènes contenus dans des huiles essentielles peuvent ne pas être d'origine naturelle ?

Si on en croit les livres sur l'aromathérapie, il faut certes faire attention, mais bien utilisées, les huiles essentielles peuvent faire beaucoup de bien.

Les médicaments utilisés ne sont-ils pas beaucoup plus nocifs ?!

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je voulais juste dire que parmi les 26 allergenes désignés par l'UE certains pouvaient être naturel (linalol, limonene ...) et d'autres sont purement synthétiques (aucune occurence dans la nature : lyral, lilial ou hydroxycitronellal part exemple)