Fin du monopole ? Un avant-goût (amer) : Artesia

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Artesia est une filiale (SAS) de la SNCF et Trenitalia, qui affrête des trains entre la France et l''Italie. Une réclamation sur ces trains ne concerne donc plus la SNCF, mais Artesia, une société qui emploie une trentaine de personnes...

Paris-Venise en train de nuit, août 2008 : le retour se fera avec 4 heures de retard (loco italienne en panne à la frontière franco-suisse)

Paris -Venise en train de nuit, août 2009 : Notre voyage initial, un vendredi soir, ne pourra pas se faire. Notre voiture-lit est en panne, pas d''électricité, donc pas de clim, pas de lumière et pas de fermeture des portes. Après 3h d''attente, nous rentrons chez nous (les autres voyageurs, étrangers pour la plupart, iront à l''hôtel et prendront un TGV sans places assises garanties le lendemain). Nous reprenons des places pour le lendemain, voyage sans encombre, mais pas de boisson chaude au petit-déjeuner à l''arrivée. Voyage retour : 35° dehors, la climatisation de notre voiture couchettes est en panne. Il y a en moyenne une petite bouteille d''eau par compartiment. Le chef de train, désinvolte et arrogant , ne parle ni français ni anglais, les toilettes dégagent une odeur pestilentielle, le cabinet de toilettes ne se verrouille pas, poignées cassée, une baguette métallique acérée tombe du haut du compartiment à 10 cm du visage de l''occupant de la couchette basse, la trappe d''accès à la lanterne arrière de notre voiture (en queue de train) est cassée, béante et ouverte, avec ses câblages électriques à portée de main d''un enfant. Le personnel italien fait preuve d''une absence totale de responsabilité (eh oui, j''aurais rêvé avoir comme interlocuteur un contrôleur français !). Pour la première fois de ma vie, je ne me sens pas en sécurité dans un train. Pour la dernière fois de ma vie, je pense, j''ai pris un train Artesia. Et je crains que nous nous retrouvions dans quelque temps comme les Anglais qui ont tant raillé (sic) leurs British Railways...