Maisons de retraite

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Comment se passe une journée en maison de retraite ? Les seniors y sont-ils heureux, choyés, respectés comme ils le méritent. Votre avis nous intéresse.

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RESPECTES ... voilà le maitre mot.
Un humain qui a vraisemblablement occupé son temps de vie active à faire, à dire, à entreprendre, qui a contribué à l'évolution du microcosme dans lequel il vivait, du mieux qu'il lui était possible de faire attend avant tout le respect de sa personne ... diminuée physiquement, il n'en est pas moins une personne qui a été belle, active, performante dans un domaine, précieuse, indispensable ... qui s'en souvient, et qui n'a pour seul tort que celui de ne pas s'être vu vieillir !

La respecter, c'est comprendre que la personne vit moins vite, que certains muscles ne fonctionnent plus, et ne retiennent plus rien, que le temps a fait perdre la perception de l'image qu'il faut ou ne faut pas donner ... que la compréhension est parfois ralentie, que les souvenirs les plus anciens accaparent le présent.

Plus qu'au principe de sécurité, il faudrait bien que les actifs, sursitaires eux mêmes, soient mieux sensibilisés au respect des presques arrivés à terme ... les gestes de confort, de sécurité, découleront d'eux même de cette réflexion ... le bonheur (le moins malheur possible) de nos vieux ira aussi de soi.

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on entend toujours parler des maisons de retraite qui ne fonctionnent pas bien, les bonnes n'interressent pas les média mais dans la grande majorité les résidents y sont bien, respect, préservation de l'autonomie, droit au risque... y sont présents et parfois contrairement aux voeux des familles. Mais la vie n'est pas toujours rose, il s'agit d'une communauté humaine avec ses faiblesses, les résidents ne sont pas parfaits et le personnel non plus mais la qualité c'est de savoir s'interroger, se remettre en cause et essayer de progresser. Le travail en équipe permet surtout d'éviter les dérapages qu'on peut observer à domicile.

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je suis d'accord avec cette manière de voir les choses,mais reste la question nourriture;parfois,il y a de l'abus,par exemple ,pas de possibilité d'avoir un café dans l'après-midi car la cuisine est fermée.Au vu du cout mensuel payé par le client,ce ne serait pas ruiner la maison de retraiyte que de pouvoir donner un ou deux tasses de café dans la journée,cela me parait un peu gros de ne pas pouvoir réaliser cela.Il n'y en a vraiment que pour l'argent!!!c'est honteux.

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A ce message,je dis bravo!!C'est le respect de la dignité humaine et c'est un minimum car tout le monde y va si on peut dire ainsi.Donc,il est très important de prendre en compte ce problème de société,il est bien réel et on doit rester à l'écoute des personnes agées,cela me parait bien plus important que d'écouter les ragots de quartier!

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Un souhait très fort de ma mère (90 ans) est de trouver un lieu de séjour où les anciens soient pris au sérieux (c'est ma manière de dire) : ils ont toute une vie qu'ils portent avec eux, plein d'enseignements et de mémoire à transmettre, quand ils en ont les moyens intellectuels. Imaginez : elle est née en famille paysanne en 1915... Quel enfant aujourd'hui imagine cette vie-là ? Quelle curiosité !... Connaissez-vous cela ? Un endroit où l'on utilise le fait que les anciens ont des choses à nous apprendre ?

Par ailleurs elle cherche un endroit pour passer l'hiver en 2006, où elle puisse jouer au scrabble, mais pas les petits jeux divertissants du soir... proche d'un club de la fédé, en fait, avec des tournois, des parties à 6 ou 50, des festivals, etc. Connaissez-vous cela ?
Merci beaucoup de votre aide.

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A partir de 2006, les spécialistes en prospective prévoit un basculement définitif de la pyramide des ages: plus de vieux et moins de jeunes.
Image classique qui dissimule la réalité des maisons de retraite. De la même manière que rien n'a été prévu pour les retraites (surtout ne pas anticiper!)rien n'a été prévu dans les maisons de retraites, sauf que là il s'agit d'êtres humains qui sont CONTRAINT de mettre leur vie, leur joie, leur peine et leur dépendance entre les mains de gens qu'ils n'ont pas choisis.
Le nombre de personnel mis en place est calculé sur la base de ratio obscur que personne sur le terrain ne comprend, pas même l'encadrement. GIR GMP PATHOS !! autant de sigle qui cache une volonté de minorer les budgets en personnel: O,26 soignant par résident, ou plutôt 0,30, ou 0,42 ! etc . Voyez vous un facteur humain là dedans? Non seulement des statistiques.
D'un côté la volonté de l'administration de serrer les budgets (la masse salariale atteint frequemment les 3/4 des dépenses!), de l'autre le personnel qui s'estime sous payé, sous considéré, mal formé, pas vraiment motivé sauf quelques OVNIS dont on se demande ce qu'ils font là.
Et entre les deux me direz vous ? Nos anciens, NOUS demain.
Victime du temps, victime de l'indifférence des familles de temps en temps (qui préfère les dépouiller de leur vivant, on gagne du temps), victime du rouleau compresseur d'une administration sans visage (je parle de l'institution pas des gens qui l'anime, quoique !), victime du manque de formation des personnels parce que la bonne volonté ne suffit pas surtout lorsque les emplois sont précaires (le CDD renouvellé 5 ou 6 fois sur 2 ans, ou 5 ans, est monnaie courante.
Le médecin "de famille" qui facture 1 visite par semaine et qui consacre plus de temps à renouveller l'ordonnance qu'à ausculter son patient. Le gérontologue qui passe une fois par an, lorsqu'il n'oublie pas. Le SAM qui régule. Les labos pharmaceutiques qui assure la formation continue du personnel, parce que s'il fallait attendre l'institution on attendrait encore. L'infirmière qui fait le boulot du médecin, l'aide soignante qui fait le boulot de l'infirmière: préparer et donner les médicament, contrôler les diabétiques pour ajuster les insulines et la femme de ménage qui assure les gardes de nuit. Oui vous avez bien lu: dans les maisons de retraites, publique comme privé les gardes de nuit sont faites par du personnel non qualifié qui se retrouve SEUL pour veiller sur 50 voire 100 résidents. Vous avez dit sécurité? fiabilité ? et ce personnel fait ce qu'il peut, en conscience.
La personne agée est surtout victime de la MALTRAITANCE ORDINAIRE,du manque de respect, de l'infantilisation, du shoot médicamenteux dont tout le monde est complice et qui permet d'uniformiser les "profils", surtout pas de cris, pas de vague, mais "seulement" quelques chutes qui raccourcissent un peu plus la vie.
Il manque le petit geste de tendresse qui fait qu'ont se sent encore un être humain.

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La maison de retraite que je visite régulièrement est synonyme d'ennui pour les personnes qui sont . Pas d'activités ou si peu!Elles attendent leur fin, résignées. Leur demande d'aide est accueillie par certaines employées avec un certain agacement. Elles en ont pourtant fait leur métier!!!! s'il ne leur plait pas qu'elles en cherchent un autre.
J'ai accompagné ma mère pratiquement tous les jours durant 6 mois jusqu'à sa fin. J'y passais tous les après-midi (40 kilomètres)JAMAIS personne n'est venue me voir, échanger quelques propos.Les aides soignantes venaient quelques minutes lui faire des soins vers 16 h et repartaient sans un mot ni à ma mère, ni a moi...Lors de son décès j'en ai parlé à l'infirmière et elle m'a répondu "elles ne sont pas formées pour çà!)

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je suis tout à fait d'accord avec vous. Ma mère a connu un sort semblable.
J'ai participé au forum sous le titre "la maison de retraite pour moi...pour moi je n'y tiens pas". Je crois que bien des gens qui n'ont aucune expérience sur ce sujet, se leurrent et croient que son parent sera bien traité. Quel ironie et quelle tristesse. C'est pourquoi je n'y tiens pas pour moi et cependant j'ai 69 ans. Que sera mon avenir? Je fais ainsi que mon époux tout pour y échapper.
Je cottise à une assurance pour dépendance afin de rester le plus longtemps possible chez moi. Voilà ce que m'a enseigné la vie de ma mère en maison de retraite.

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A moins de choisir le suicide à domicile avant l'ultime recours de la maison de retraite, il faudra bien une mobilisation bénévole collective et sans cesse renouvelée de générations en générations pour mettre en place une présence-observation-contrôle des soins apportés aux personnes incapables de vivre seules.

Tout comme certains bénévoles contrôlent les dérapages de prix en magasins, tout comme il existe des visiteurs de prisons, il faudrait instaurer un système d'aide en concertation avec les personnels des maisons de retraite ... la présence lors de la distribution des petites collations par exemple, aider les résidents à boire, les y faire penser, faire des lectures à voix haute, partager individuellement et collectivement les petits instants de leur vie ... recoudre un bouton ... discuter, admirer une photo posée là ... remuer un souvenir ... changer l'eau du vase, les aider à sortir dans le parc, s'associer à leurs jeux, leurs exercices sportifs ...

Méler étroitement les encore vivants aux presque morts ... Il faut y penser vite.
Existe t-il déjà des associations de ce genre ?
Où ?
Merci.