bonjour,
si je ne doute pas de l'intégrité des intermédiaires et de la générosité des bénévoles et des donateurs, je partage assez le point de vue de mr geai dans son édito : l'Etat ne doit pas se défausser.
Le principe de solidarité qui se traduit par la redistribution (trop opaque je vous l'accorde) des richesses des personnes physiques et morales de notre société sous forme d'imposition directe et indirecte est, selon moi, l'essence même de notre vie en collectivité.
Donner de manière dominante de l'argent d'un individu à un autre en passant par des personnes privées sur la base du volontariat est réducteur. La redistribution des richesses est un choix politique de société, qui n'enlève rien à la responsabilité de chacun. Il est selon moi plus juste de mutualiser les richesses que de laisser chacun régler les souffrances, en bas de sa porte ou à l'autre bout du monde.