MONTANT DES SALAIRES REQUIS POUR UNE LOCATION

[salmirona]

Bonjour, Qui peut me dire sur quels textes de loi s''appuient les agences (et les proprié-
taires) pour exiger d''un futur locataire qu''il justifie d''un revenu égal à trois fois le montant du loyer et de sa caution d''un revenu quatre fois supérieur au loyer ? Réponse des agences : ce sont les assureurs qui exigent cette condition. Si je comprends bien, les assureurs assurent uniquement s''ils ne courent aucun risque et font la Loi ? ! J''ai 64 ans, je suis fonctionnaire, et c''est la première fois que je me trouve devant cette situation pour trouver un appartement. Je viens de m''entendre dire par une agence à Marseille, que mes revenus fonciers n''étaient pas pris en compte! Mais où va-t-on ? Qui peut encore se loger vu le prix des loyers ? A Aix-en-Provence, le plus petit studio vaut entre 400 et 500 euros. Les étudiants disposent-ils d''un revenu de 1500 euros ? La plupart des salariés frôlent le SMIC : comment font-ils pour se loger ? Que peut-on faire contre cette dictature ? Je précise qu''en tant que propriétaire, je n''ai pas augmenté le loyer de mon locataire depuis qu''il est entré dans les lieux il y a 6 ans et qu''il ne gagne pas 3 fois le montant du loyer et pourtant il paie régulièrement !

[visiteur]

Bonjour,
A mon avis, il n’y a pas de texte, c’est juste un usage ! Comme pour les banques qui limitent votre droit à prêt à un remboursement mensuel égal à 33% de vos revenus, parfois 28% chez certaines, 38% chez d’autres.
Que voulez-vous, il y a tellement de mauvais payeurs, de bonne ou mauvaise foi que maintenant les propriétaires prennent des précautions. Ce qui est sur, c’est que ce n’est pas le montant des revenus qui déterminent avec exactitude la loyauté du locataire et le paiement régulier de ses loyers. Il y a des couples avec des revenus confortables (> 5000 Euros mensuels) qui sont en surendettement ! Si le locataire a un bon revenu, ce sera plus facile de faire une saisie arrêt sur salaire en cas d’impayés. D’un autre côté, je connais des propriétaires qui ont mis plus de 18 mois à expulser un locataire qui ne payait plus et qui n’ont jamais revu ensuite un centime sur les loyers impayés. Si on ajoute les frais de justice, je les comprends qu’ils soient prudents.
D’autre part, les lois Scellier, De Robien et consorts, ont fait construire des logements avec des prix de revient élevés sans rapport avec les lieux où ils sont construits et les nouveaux propriétaires sont obligés de pratiquer des loyers élevés simplement pour récupérer leur mise de fonds.
Il n’y a aucun recours si le loueur se limite à des considérations financières. C’est la loi de l’offre et de la demande. Après, il reste les listes d’attente chez les bailleurs sociaux.
Cordialement.