petite réflexion

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Si au lieu de fuir les avancées technologiques, les major avaient essayé de les utiliser, n’auraient-elles pas finalement évité les problèmes actuels, voire tiré d’avantage de bénéfices encore ?
Explications :
Admettons qu’elles aient mis en accès au téléchargement les albums qu’elles produisent.
Sur les albums, vendus par ce biais, elles auraient économisé les coûts des supports, de gravure et de distribution. Cela leur aurait permis de proposer les albums à des prix moindres, donc plus attractifs.

Allons encore plus loin, si au lieu d’adopter une stratégie défensive qui les a mené à devoir constater des millions de téléchargements sans pouvoir rien faire ( le piratage informatique vaincra toujours les verrous), elles avaient anticipé ce déferlement inéluctable, en réduisant leur marge par album, n’auraient-elles pas multiplié leurs ventes et finalement tiré bénéfice de tout cela ?
Imaginons, il y a 5 ans, Virgin décide propose pour 5 euros, le droit de télécharger 10 albums (ou 100 single). Ne pensez vous pas qu’à ce prix là, nous ne nous serions pas précipité par millions sur kazaa et n’aurions pas hésité à acheter des albums beaucoup plus que nous le faisons actuellement ?
Bon, le prix proposé est indicatif et sans doute excessivement bas, mais il est clair qu’en vendant par un tel système avec un tarif attrayant, les économies sur les coût de fonctionnement seraient extrêmement réduits, les ventes beaucoup plus nombreuses et diverses ( on n’hésiterait moins à tester un album), et au bout du compte je pense que les major auraient pu facilement résoudre l’équation leur garantissant des bénéfices au moins égaux à ceux obtenus actuellement, et les artistes les moins connus encore plus, l’incitation à l’achat engendrant la découverte.

Cela dit, sans aller jusqu’à cette pratique idéaliste, le développement de la technique de vente par téléchargement devrait de toute façon être défendue par les artistes quels qu’ils soient, car en diminuant le nombre d’intermédiaires, les profits de leurs ventes ne pourraient que leur être bénéfiques (soit par une réduction du prix correspondant strictement aux réductions des coûts engendrant une augmentation des ventes, soit sans réduction des prix de vente, par un bénéfice supérieur grâce aux coûts inférieurs)

Je ne comprends pas leur acharnement à lutter contre les progrès technologiques en défendant des major, surtout ceux qui se prétendent engagés..

Spécial coup de cœur à Jean-Louis Aubert, un des seuls gros à ne pas cracher sur les progrès technologiques. Il est vrai que lui, a existé avant les CD et sait faire son boulot sur scène, contrairement à certaines stars dont les shows aux coûts exorbitants (et non rentables !) ont pour seul but de promouvoir leurs disques. Ceci explique peut-être cela : une redéfinition du mot « artiste » est peut-être d’actualité...