Messagepar jpzen83 » 28 juil. 2017, 01:31
Bonjour ,
Une réparation doit être suivie du fait d'un résultat visant à corriger un défaut quel qu'il soit.
Les anomalies de fonctionnement mécanique de base, de sécurité présentant un danger, ect...
Juridiquement l'obligation de résultat s'impose selon le code civil mais en application, saisir la justice signifie vous embarquer dans un long voyage sans date d'arrivée prévu.
Dans le domaine de la vente de camping-cars tous désirent acquérir un rêve mais souvent celui-ci se transforme en cauchemar enchainant les dysfonctionnements de toutes sortes vous contraignant à vivre les aléas du SAV.
Là, on découvre alors une autre approche de contact commercial, et, du client courtisé afin qu'il lâche le chèque de commande, celui-ci devient le pénible inquiet de service.
Pour mon cas une option de suspension pneumatique m'a été vendue sans que le fabricant prenne l'élémentaire précaution de vérifier si celle-ci était compatible et adaptable au standard de fabrication de la cellule du camping-car.
Comme beaucoup de fabricant de camping-car ceux-ci passent commande à la société Al-Ko qui prépare les châssis cabines (Fiat, Citroën, Mercedes) avec le type de suspension demandé.
Al-Ko qui est concepteur des châssis spéciaux allégés ainsi que de différents types de suspensions, recommande aux fabricants de respecter une dimension précise de hauteur de passage de roue.
Cette hauteur (380 m/m) permet d'assurer une mobilité en mode dégradé en cas de perte de pression, pour un type de suspension AR pneumatique X2 ou X4, et également au type de suspension Al-Ko à simple barres de torsion avec amortisseur qui dans les deux cas est équipé de buté intégré dans l'amortisseur. (Info donné par Al-Ko)
Un premier incident de perte de pression par éclatement de tuyaux pneumatique dans un garage Fiat a causé un blocage des roues contre le passage de roues immobilisant le véhicule.
A la demande d'Al-Ko le garage a relevé une cote de 360 m/m de hauteur (passage roue)
Après une intervention annoncée et réputé réparatrice (1800 km aller-retour) 4 mois plus tard sur le trajet d'un autre retour SAV en usine, j'ai subit en situation routière l'éclatement d'un diaphragme pneumatique (boudin), causant le balancement du camping-car provoquant une amorce de perte de trajectoire. Par chance je ne roulais pas à vive allure, mais j'ai pris conscience que dans un trafic intense sur voie rapide le pire aurait pu arriver. J’ai eu droit au camion plateau et trois jours d'attente pour changer le diaphragme.
Décision fut prise d'activer ma protection juridique, une expertise révèlera que la cote de 360 m/m est identique qu'avant l'intervention soit disant réparatrice en totale violation de l'obligation de résultat et mise en danger. Je suis dans l'attente d'une expertise judiciaire qui j'espère débloquera favorablement mon intention d'annulation de vente.
A ce jour le camping-car est immobilisé depuis deux ans et demi privant ainsi mon fils autiste de ce plaisir qui faisait son bonheur.
Mauvais choix de fabricant et de concessionnaire.