Messagepar renevallee » 04 juin 2025, 18:15
Bonjour, ta situation mérite d’être abordée avec lucidité, car elle soulève des questions à la fois humaines, juridiques et stratégiques. Je vais te répondre avec franchise, en espérant que cela t’apporte un éclairage utile.
Tout d’abord, sur le plan strictement légal, être sous bracelet électronique ne t’empêche en rien de faire valoir tes droits civils. Tu peux engager des démarches juridiques, consulter un avocat, déposer une requête auprès d’un tribunal ou encore initier une procédure de recouvrement. Tant que tu n’es pas privé de tes droits civiques par décision de justice, tu peux légalement défendre tes intérêts financiers.
Cela dit, tout repose sur la nature de la dette que tu cherches à recouvrer. La justice ne fonctionne pas uniquement sur la parole : il te faudra des preuves claires et crédibles. Une reconnaissance de dette, des échanges écrits, des relevés de transaction, ou tout document laissant entendre qu’une somme t’est réellement due.
Là où les choses se compliquent, c’est lorsqu’on entre dans le contexte de l’origine des fonds. Si les montants que tu réclames sont issus d’opérations qui relèvent de la falsification documentaire, de l’accès non autorisé à des données bancaires, de la distribution de moyens de paiement contrefaits, de l'achat de permis de conduire enregistré en ligne, de l'achat de yescard, l'achat de clone card, l'achat de mim card, l'achat de cash2card, sell cvv2 dump, de sell fresh cvv, sur le web, sur le darknet, de l'achat de permis de conduire officiel, de l'achat de carte d'identité, de l'achat de passeport en ligne, peu importe la méthode ou le canal utilisé, tu es face à une problématique qui dépasse largement le cadre du recouvrement.
Dans ce type de cas, une action en justice ne te rendrait pas service. Non seulement elle serait vouée à l’échec sur le fond (car les tribunaux ne reconnaissent pas les créances provenant d’activités illicites), mais elle pourrait également rouvrir la porte à des poursuites supplémentaires. Ce serait, dans les faits, une auto-incrimination.
Si malgré tout tu disposes de preuves solides, et si l’argent que tu réclames provient d’une activité indépendante des pratiques que tu décris, alors oui, tu peux envisager une action. Mais il faudra être rigoureux, discret, et parfaitement conseillé.
Le mieux, dans ton cas, serait de consulter un avocat discret et spécialisé. Pas pour tout dévoiler, mais pour exposer la situation de manière neutre, structurée, et voir ce qui est envisageable. Tout ne passe pas par les tribunaux, et certaines situations trouvent aussi leur issue dans des négociations confidentielles, en dehors du champ public.
En résumé : ne te précipite pas, mais ne reste pas immobile non plus. Ce n’est pas impossible d’avancer, mais chaque pas mal placé pourrait coûter plus qu’il ne rapporte. Et dans ta situation actuelle, la prudence est aussi une forme d’intelligence.
Bon courage à toi pour la suite.