Messagepar visiteur » 30 mai 2008, 07:01
Je suis également diagnostiqueur immobilier.
Je viens de voir votre reportage à la télévision et j'ai lu votre article concernant les Diagnostics immobiliers-Qualité et indépendance et je suis en partie d'accord.
Concernant l'indépendance il est grand temps de faire le ménage car de plus en plus d'agences immobilieres ne travaillent qu'avec des sociétés de diagnostiques qui les commisionnes.
exemple : lorsque je ne fais pas de diagnostique il m'arrive parfois de faire un peu de commercial, eh bien à ma surprise, deux agences sur trois veulent bien travailler avec la société qui m'emploie moyennant une commision en pourcentage sur les diagnostiques réalisés et en transformant cette somme en chèque cadeaux et bon d'essence, je leur dis que notre société ne fais pas ce genre de pratique, alors il me répondre qu'on ne travaillera pas ensemble.
Sur les diagnostiqueurs (je vais défendre les collègues), concernant votre rapport et le reportage télé, il faut arréter de les prendres tous pour des incompétents, il s'ont faient leur travaille avec il est vrai quelques oublies, mais il faut aussi voir dans quelle contexte a été réalisé ces diagnostiques :
Tarif bas, temps passé sur le bien en conséquence du tarif, formation que théorique (absence de formation pratique), etc...
Actuellement c'est la guerre des prix, et pour un même nombre de diagnostique, les prix ont baissés d'au moins 40% (pression des agences et également des clients), mais également le temps passé chez le client, car le patron ce qui voit c'est le chiffre d'affaire à la fin de journée et il m'est la pression à ses technicien pour le réalisé ou s'en approché, ce qui me vient à dire qu'il faut arréter ces prix bas, faire des prix raisonnables et prendre son temps pour réaliser les diagnostiques.
Pour conclure, mesdames, messieurs, de Que Choisir, au lieu de jeter la pierre sur les diagnostiqueurs vous devriez mieux prendre les problèmes à la source c'est à dire :
formation des techniciens à revoir (absence de pratique), commisionnement des agences et organismes certificateurs également à revoir.