Messagepar KINEIDER » 07 févr. 2015, 16:36
Bonjour à tous !
Retraité ingénieur informaticien d'une grande entreprise publique depuis 2008, j'ai 66 ans et que ce soit préventivement ou lors d'affections ponctuelles, je deviens de plus en plus "utilisateur" de prestations médicales ou de soins pharmaceutiques.
Récemment, j'ai programmé une intervention bénigne dans une clinique réoputée de ma commune rhodanienne. De nombreux médecins spécialistes de cet 'établissement (chirurgien, radiologue..) poursuivent encore à ce jour, la grève des cartes vitales ; ma caisse d'entreprise est engorgée, des remboursements importants (plusieurs centaines d'euros) vont prendre 4 à 5 semaines. Ca veut dire en clair : au patient de programmer financièrement, l'intervention...
ET TIOUT CELA, PARCE QUE QUELQUES TOUBIBS - que je qualifie d'enfants gâtés après 5 à 8 ans d'études comme votre serviteur, compte tenu de leurs honoraires - REFUSENT D'EVOLUER EN S'ADAPTANT A L'INFORMATISATION DES CARTES VITALES DANS LEUR CABINET ? et qu'ils sont payés avec délai ? alors que : des épiciers, des pompistes, des agents de voyage, la quasi totalité des commerçants grands et petits, l'ont fait ? se plaignent-ils des délais bancaires ?
Si nous n'y prenons garde, d'autres professions, pas vraiment sous-rémunérées en la matière - les pharmaciens d'officine - se sont attribué fin 2014, le droit d'initier au moins 1 jour de "grève sauvage" ; même type de motif : "les sites pharmaceutiques et les grandes surfaces, font une concurrence déloyale". Dieu merci, certaines pharmacies de quartier, ici et là, se sont "doublées " d'un site INTERNET.
On sait qu'en FRANCE, dès qu'une "corporation" est à la veille de réformes, le 1er réflexe d'une certaine "base" est un refus basique, voire un mouvement social (poids lourds, auto-écoles, avocats,etc..). Mais je considère avec d'autres que la santé et la protection sociale sont , sans être un "service public", une espèce de "service au public", dont l'éthique même commande - quels que soient leurs problèmes spécifiques réels ou supposés - une espèce de "continuité"
Merci de votre écoute... PK