Bonjour,
Mon assureur GAN refuse de prendre en charge la détérioration d'un volet métallique, d'une porte-fenêtre et d'une porte intérieure de mon appartement sous prétexte que ces dégradations ont été causées par les pompiers.
Les pompiers sont en effet entrés par effraction dans mon domicile, en mon absence, alors qu'il n'y avait aucun sinistre chez moi, en laissant un avis de passage avec le motif "secours à personne". Lorsque je leur ai téléphoné pour avoir des explications, on m'a simplement répondu : "une personne avec des troubles psychologiques s'est retrouvée sur votre balcon, c'est votre voisine du 6e étage". J'ignore comment les pompiers ont accédé à mon balcon (5e étage), mais une fois sur place ils ont visiblement décidé que le meilleur moyen d'évacuer cette femme était de traverser mon appartement : ils ont forcé le volet métallique, cassé la baie double-vitrage de la porte-fenêtre, et défoncé la porte intérieure d'une chambre/bureau (que j'avais fermée à clé en mon absence) pour sortir par la fenêtre côté rue. Photos : https://flic.kr/s/aHsmfx58iH
Le devis de réparation du volet métallique + remplacement de la porte défoncée par un bloc porte brut s'élève à 612,70 €, celui du remplacement de la baie vitrée s'élève à 504,90 € ; je n'ai pas encore de devis pour la peinture.
Les pompiers me renvoient vers mon assureur et m'ont adressé une attestation d'intervention à lui fournir. De-même que la police et le syndic. Mais les assurances GAN me répondent qu'aucune garantie du contrat multirisque habitation ne couvre les dégâts causés par les pompiers. Elles me proposent seulement un remboursement partiel de la baie vitrée dans le cadre de la garantie bris de glace : 360,88 € pris en charge sur 504,90 € (franchise de 144,02 €).
A ce stade je suis assez désemparé, je ne peux faire l'avance de plus de 1000 € de réparations et mon appartement est inhabitable. J'ai tout laissé en l'état au cas où je devrais faire procéder à un constat pour porter plainte contre les pompiers, en dernier recours. J'ai adressé une LR/AR à leur service contentieux, restée sans réponse depuis un mois.