Un p'tit peu de techeunique pour changer ...
Aujourd'hui, le feu RTC (le téléphone de grand papa) et l'IPV4 (l'Internet des jeux en ligne) cohabitent.
Des forfaits ADSL de 8 Mo/s pour contacter en téléchargement des fichiers sur des serveurs distants poussifs à 64 Ko/s (répartition de charge oblige ...)
Des bandes passantes saturées de JPG et MPG. une TV numérique à 1 image pas seconde si vous n'êtes pas chanceux (taux d'atténuation de ligne ....)
Une industrialisation du SPAMing de tout poil et de tout horizon ....
Oui, mais demain.... Ah, demain ...
Demain, l'IPV6.
Le village planétaire, une adresse IP à chaque terrien en guise de n° de (feu) Sécurité Sociale.
Une base de donnée planétaire aux grandes oreilles avec un flic cybernétique caché dans les entrailles des parasites (puces) de vos AIBOs de compagnie (Sony) et indispensables prolongations tactiles numériques sensorielles.
Et la téléphonie dans tout çà ?
Nous vivons ses dernières glorieuses où la tarification est effectuée sur la durée du service rendu ....
Mon correspondant décroche, je règle la note, j'appelle en PCV, il accepte, c'est lui qui règle ....
Demain, un coût fixé non pas en fonction du service rendu (occupé = gratuit, prise d'appel = facturation) mais en fonction de la demande d'allocation (réservation) des ressources informatiques (ARGHH, le mot est lâché) au travers du réseau mondial maillé pour tenter d'établir une connexion (de type bout en bout / point à point) entre 2 adresses: entre un quidam et sa voiture, entre un quidam et sa compagne (ou sa maîtresse), entre un réfrigérateur et le Super Discount délocalisé en Amérique Latine ...
Alors, le moment venu, comme il sera bon de se souvenir de ces empoignades de nos 20 ans au sujet de ces SMS facturés au prix du caviar par ces infâmes Opérateurs nationaux qui en fait, ne faisaient que construire notre bel avenir radieux sous terre en prévision de la disparition de l'atmosphère estimée pour les années 3???
A y bien réfléchir, mon regret est de n'avoir pas plus mangé de caviar à l'époque. Il faut bien dire qu'aujourd'hui les océans ......
Ah qu'il est beau, cet avenir ....
Ah qu'il est beau, ce présent en devenir d'avenir ...