de la riigueur dans les contrôles pour plus d'économies

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Il suffit de lire la presse, pour se rendre compte à quel point les prestations sont parfois détournées : faux malades, arrêts de travail de complaisance, mise en scène d'accidents du travail et d'autres.
Les visites de medecins injustfiées de la part de nombreux malades imaginaires, le gaspillage des mèdicaments, les ambulances demandées à tort et à travers, la liste n'est pas exhaustive.
Ce n'est pas un scoop, tout le monde est au courant, à chaque fois que le déficit de la sécurité sociale vient sur la place publique les ministres promettent de faire le mènage.
Le temps passe et nous en sommes toujours au même point et nous sommes tous les spectateurs du gaspillage. Si un véritable contrôle était mis en place, nous ferions des économies qui pourraient sans aucun doute favorisés les soins de proximité et éviter peut être des fermetures de cliniques de campagnes indispensables aux ruraux les plus éloignés. Pour ce faire il suffit de mettre en place des moyens d'investigations ou chacun saura qu'il sera contrôlé et puni en remboursant accompagné d'une forte amende pour les vols bien cernés, afin de décourager les tricheurs et les gaspilleurs.
La peur du gendarme donne des bons résultats sur la route, des gendarmes de la sécurité sociale pourraient avoir un impact profitable sur les déficits permanents des caisse de la sécurité sociale à travers des contrôles renforcés.

[a_biosse]

Sans remettre en cause ce qui est dit sur le mésusage des moyens financés par la collectivité qui est bien réel, la prudence s'impose.

En effet, une partie au moins de ce gaspillage, le nomadisme médical, souvent pointé par les professionnels de santé et les pouvoirs publics comme cause majeure du déficit, est chiffré par la CNAMTS : il représente un pour mille des dépenses de santé.

Il n'est pas question pour autant de le justifier, mais seulement de rappeler la réalité des faits. Cela évite les débats réducteurs où professionnels, usagers et financeurs se renvoient des arguments bateau.

Alexandre Biosse Duplan
UFC-Que Choisir
Chargé de mission Santé

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tout à fait d'accord tout le monde voudrait modifier

le comportement des autres sans modifier le sien.

La gabedgie c'est toujours autrui!

Chacun profite de ses privilèges et des lacunes du système

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Je vis dans le milieu mèdicale depuis que je suis né, et je confirme que de nombreuses économies pourraient êtres réalisées. Un exemple incontestable et vérifiable :
le médecins qui visitent les maisons de retraites, savez-vous que des mèdecins se comptent des visites sans voir les patients et cela peut aller jusqu'à 8 à 10 visites accompagnées d'ordonnances dans la même journée.
Des pensionnaires de maisons de retraites qui dérangent avec des escarres qui ne guèrissent plus sont envoyés à l'hôpital et font le va et vient en ambulance.
Je ne suis pas convaincu que cela reprèsente 1 pour 1000, il y a la face apparente et chiffrable et celle qui est dissimulée dans une loi du silence qui parfois arrange les protagonistes.
Non tout le monde ne profite pas du système, je me rèvolte sur cette affirmation, certains vont chez le mèdecin dès qu'ils éternuent et d'autres qui en auraient véritablement besoin ni vont pas. je pense qu'une grande majorité dela population est raisonnable et j'en connais de nombreux autour de moi. J-C.

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Un domaine sur lequel il devrait être possible d'agir est celui du gaspillage de médicaments, pas toujours efficaces, et là les médecins ont un rôle important à jouer mais ils sont trop souvent sous l'influence, la manipulation des représentants médicaux autrement dit des laboratoires.
Il y a un marketing santé bien organisé, et le prix exorbitant de certains médicaments injustifié (la recherche? ils ont de nombreuses astuces pour la faire financer par d'autres...)
C'est la toute puissance de ce business qui empêche la mise en place de mesures préventives qui auraient un réel impact sur les énormes coûts du curatif.
Chaque fois que des mesures sont en vue ce lobbying se déchaîne pour faire avorter toute tentative qui pourrait se révéler efficace pour la santé financière de notre "sécu".
Dernier exemple: un article du Monde du 24/4 "un G5" pour défendre les intérêts de la pharmacie !!! Désespérant!
Il faudrait plus de citoyens déterminés, courageux, pour contrebalancer cet excés de pouvoir.