Bonjour,
j'ai écrit ce mémo sur les licences OEM, plus particulièrement appliqué aux PC Packard Bell:
I. LA LICENCE OEM :
• Les PC de marque, type Packard Bell, sont vendus avec une licence Windows « OEM » (Original Equipment Manufacturer). Ce type de licence, peu onéreux pour l’intégrateur, lui est concédé par Microsoft, suite à la signature d’un contrat « OEM » liant l’éditeur de logiciel et Packard Bell .
• Extraits du site Microsoft dédié aux licences OEM :
« Ces produits sont proposés aux intégrateurs de matériel informatique à des conditions avantageuses en contrepartie du respect de certaines règles de distribution ayant pour objectif d’assurer une prise en main du produit Microsoft la plus facile possible pour l’utilisateur final. Les logiciels Microsoft OEM sont généralement fournis avec un nouvel ordinateur. »
« La licence OEM confère le droit d'utiliser le logiciel concerné uniquement sur le PC avec lequel il a été livré. »
« La licence OEM est à proposer pour l'équipement de matériel nouveau. Cette licence est liée au matériel avec lequel elle est commercialisée :
• L'installation d'une copie d'un logiciel en version OEM sur un autre matériel par exemple n'est pas autorisée.
• Si votre client vient à changer de matériel, il perd la licence OEM associée.
Contrairement aux logiciels standards, ce n'est pas Microsoft même, mais le fournisseur de matériel concerné qui se charge des services de support et d'assistance pour les logiciels en version OEM. »
• Nulle mention dans la publicité Packard Bell ou sur le carton d’emballage, n’est faite de cette licence « OEM ». La documentation utilisateur du PC , n’informe en rien le client sur ce point. Dans la mesure où la cible marketing de Packard Bell est préférentiellement le grand public (vente dans les Fnac, Carrefour…), cette clientèle non avertie croit posséder une licence pleine et entière, transférable sur un autre PC si le premier est défaillant, ce qui s’avère in fine illicite aux yeux de Microsoft.
• Conclusion : sur ce point, on peut conclure que Packard Bell manque à son devoir d’information et de conseil, notamment vis à vis d’une clientèle non professionnelle, qui peut se sentir lésée, voire trompée.