Messagepar visiteur » 27 janv. 2005, 12:51
Je suis atterrée devant le résultat que vous qualifiez de mauvais que vous donnez dans votre enquête sur les cantines scolaires de ma ville.
Mes enfants les ont fréquentées pendant toute leur scolarité primaire, et cette fréquentation les a aidées à acquérir des réflexes sains, qu'elles savent me rappeler à la maison quand je suis trop fatiguée pour veiller à l'équilibre ou à la diversité des repas. Chez ma fille aînée, c'est cette fréquentation qui a permis de transformer le combat consistant à lui faire absorber des aliments en un moment de détente, grâce à la compétence des équipes d'animation qui encadraient les repas. Pour ma fille cadette, cela lui a permis de développer une passion pour les fruits. Mes enfants préfèraient ouvertement manger à la cantine qu'à la maison où elles me disaient soit que je faisais la toujours la même chose, ou bien que ce n'était pas bon. Par ailleurs, la lecture quotidienne des menus affichés ne m'ont pas laisser supposer qu'ils pouvaient être déséquilibrés ou malsains.
Militante parents d'élèves, élue au sein du Conseil d'Administration de la Caisse des Ecoles qui gère entre autre la restauration scolaire de la Ville, je voulais participer à l'envers du décor, et m'assurer que mes enfants étaient nourries dans un esprit d'équilibre et de qualité. Lors de la crise de la vache folle, j'ai pu constater que toutes les filières d'achat utilisées faisaient appel à des produits de premier choix, Label Rouge quand c'était disponible, dans un but d'amélioration de la qualité. Lors des votes financiers, toutes les demandes d'augmentations étaient votées dès lors qu'elles étaient justifiées par l'évolution du coût des produits ou le respect des règlementations au fur et à mesure de leur apparition. J'ai toujours pu accéder aux informations sur les produits, les marchés, voire les étiquettes, ainsi que visiter tous les locaux concernés, la cuisine centrale comme les cuisines décentralisées ou celles en liaison froide, sur simple demande. De même, j'ai pu accéder à la cantine et partager le repas des enfants. Au fil des ans, j'ai constaté qu'il y avait un effort permanent sur le terrain pour mettre les enfants sur les rails les plus sains en matière diététique dans un environnement adapté, tout cela en tenant compte du fait qu'il y a aussi plus d'enfants qu'on ne le croit qui ne font que ce repas équilibré dans la journée. La parution de cet article m'a amenée à m'assurer que la diététicienne respectait bien la règlementation, ce qui est le cas...
Face à la sècheresse de votre appréciation, je trouve que des conclusions extraites de la lecture de documents pouvant donner lieu à interprétation s'avèrent insultantes pour des équipes dévouées et attentives et résolues à le rester, qui de plus sont ouvertes aux suggestions, pour peu qu'on veuille les leur communiquer. Comment se fait-il qu'il y ait eu si peu de réclamations des parents en 2004 (- de 5)sur près de 3000 repas journaliers si ces repas sont si mauvais ?