Ma femme possède un appartement F 1 bis, acheté il y a 8 ans auprès de l’Omnium Immobilier et choisi, heureusement, à Strasbourg.
Cet appartement est géré par Jyloge une des multiple ramification ( filiale ?) de l’Omnium.
Il est aussi assuré auprès de Gan-courtage contre les risques de vacances ou d’impayés.
En 2006, une vacance de quelques mois ne pose aucun problème : remboursement par le Gan
en rapport direct avec Jyloge.
En 2010, nouvelle vacance de 7 mois et demi. Aucune nouvelle individualisée de constitution de dossier de sinistre, juste une lettre-type collective informant de problèmes avec le Gan. Le temps passe, nous essayons en vain de joindre, par téléphone, Jyloge, tant à Strasbourg qu’à Toulouse.
L’appartement est finalement reloué en acceptant une baisse de loyer de 100 € …
Normal les programmes immobiliers plus récents, du même promoteur, dans la même zone proposent des loyers 20 % moins chers !
Au bout de 10 mois je fais le déplacement d’Avignon (où nous habitons) à Toulouse pour essayer d’avoir un interlocuteur. Une personne me reçoit, sans grand effet.
Deux mois plus tard, nous revenons à Omnium à Toulouse et nous informons l’accueil que nous ne quitterons pas les lieux sans avoir été reçus par un(e) responsable. 1/2 d’heure après, la responsable de Midi Pyrénées nous reçoit très aimablement et nous informe que le Gan leur réclame des documents qu’ils n’ont pas a lui fournir : dossier du locataire (fiches de paye, cautions, attestation de travail) idem pour le locataire actuel, et preuves de publicité pendant la vacance.
Nous proposons qu’elle nous remette ces documents pour que nous les transmettions nous-mêmes à SES Sous-traitant de Gan-courtage, à Vitrolles (13). Elle accepte de nous en donner une partie, tout en nous disant que normalement elle ne reçoit que les propriétaires de Midi-Pyrénées, et nous renvoie pour le reste à l’agence de Strasbourg, agence qui nous affirmait que les problèmes d’assurance n’étaient traités que par le siège … à Toulouse.
De retour à Avignon je vais à Vitrolles déposer les documents demandés. Je suis obligé de « forcer » la porte de ce cabinet qui ne reçoit pas le public… en me faisant passer pour un coursier . Je suis reçu et l’ensemble des documents est approuvé.
De retour chez nous je reçois un mail de ce cabinet disant qu’il manque encore des preuves de publicité pour deux mois.
Retour à Toulouse où même la responsable locale est incapable de les fournir.
Toutes ces péripéties sont entrecoupées de maintes tentatives de joindre Jyloge, tant à Strasbourg qu’à Toulouse, par mail ou par téléphone, sur un numéro pourtant communiqué comme étant dédié aux problèmes d’assurance.
Je décide d’aller à Strasbourg, où je suis reçu immédiatement, j’obtiens les documents souhaités, je les ramène à SES Vitrolles, toujours en « forçant » l’accueil. Pas de nouvelles, j’y retourne un mois après, n’arrive pas à entrer, bloqué par l’accueil : on semble me connaître maintenant et se méfier ! Le soir même un mail m’informe tout de même que la somme espérée depuis plus d’un an (3021 €) est enfin virée sur notre compte Jyloge, depuis mon avant dernier passage.
Relance mail à Jyloge pour savoir quand la somme va être versée sur notre compte, ce qui arrive curieusement au relevé suivant.
Juste 5200 km , des heures infructueuses au téléphone, quelques kilos de photocopies et de sortie d’imprimantes pour obtenir satisfaction …
Entre temps Jyloge est passé sous administrateur judiciaire.
Dans cette histoire, Jyloge possède bien toutes les pièces demandées par le GAN mais refuse de les fournir au sous-traitant car « non contractuelles ». Nous ne savons pas qui a raison ou tort, ce sont les avocats, sans doute payés pour résoudre ce contentieux depuis 2 ans qui trancheront. En attendant les propriétaires ne sont pas remboursés … tout en continuant à payer les assurances mensuelles. Nous sommes arrivés, à force de disponibilité et de ténacité, à contourner le problème en nous chargeant nous-même de la circulation des documents, mais tout le monde n’a pas ce temps et la possibilité de procéder ainsi.