témoignage sur le DPE

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En 2007 j''ai eu un diagnostic énergétique, méthode 3CL, sans utilisation des consommations antérieures, qui décrétait que mon appartement (environ 60m² construit au début des années 1950) avait une consommation (gaz)de 218kWh/m², donc était classé D. Pourtant mes locataires consommaient 80 à 90 kWh/m², moi-même j''y consommais 80 kWh/m² (gaz pour chauffage+eau chaude sanitaire), soit la classe B. Ce diagnostic serait-il simplement excessivement imprécis ou serait-il de la fumisterie?

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Pas étonnant ! Récemment certifié, je viens de commencer
comme diagnostiqueur dans une agence franchisée et je dois
dire que je suis très déçu d''avoir choisi cette voie.
Car au-delà des diagnostiqueurs qui font mal leur travail (j''en
vois régulièrement qui font des diags sur logiciel -méthode
conventionnelle- alors qu''ils devraient les faire sur factures),
les employeurs nous imposent 6 à 8 diagnostics par jour, ce
qui est bien évidemment impossible sans bâcler le travail.

Tant que les diagnostics ne seront pas partagés entre le
vendeur et l''acheteur, les prix seront tirés à la baisse et le
vendeur sera toujours tenté de prendre le prix le plus bas (ce
qui est humain) mais aussi défavorable à l''acheteur. Car qui
dit prix très bas, dit mauvais diagnostic, donc en général pas
d''anomalies... alors pris bas = pas d''anomalies = exonération
des vices cachés, c''est tout bénéfice pour le vendeur !
En revanche, pour l''acheteur...

J''espère pouvoir me mettre à mon compte très bientôt et
pouvoir faire mon travail correctement... si les franchises me
laissent survivre !