Messagepar gerald eff » 08 août 2020, 07:52
Bonjour Madame S,
Le directeur d'Effective, que vous accusez dans vos propos, c'est moi !
Et je ne vais pas me dérober !
Afin que tous vos lecteurs soient valablement informés, revenons tout d'abord sur les faits :
Samedi 25 Juillet, à 17:31, Effective reçoit un mail de la maman de votre petit-fils :
Bonjour,
Mon fils Txxxxx ( 15 ans ) est actuellement à Augsburg pour un séjour de 2 semaines.
Cours le matin et séjour en famille.
Tout s’est bien passé jusqu’à maintenant mais il y a eu un incident cet après-midi (samedi 25 juillet).
Thibault partageait sa chambre avec un italien du nom de Gabriel environ 17 ans.
Il s se sont très bien entendus toute la semaine mais Thibault le trouvait un peu bizarre.
Ce jeune est parti aujourd’hui pour rentrer dans son pays.
En partant il a volé 4 tee-shirts dans le placard de mon fils et a vidé son porte-monnaie qui contenait 70€.
Thibault est en larmes dans sa chambre.
Il est furieux et inconsolable.
Peut-être pouvez-vous retrouver ce jeune ?
Rassurer mon fils ?
Intervenir ?
Merci de me tenir au courant,
Bien à vous.
14 minutes plus tard, le directeur d'Effective (moi !)répond personnellement : le centre de séjour est contacté pour éclaircir sur place cette affaire. On notera simplement à ce stade que notre cliente n'a rien à redire sur la qualité des cours, de l'hébergement, de l'encadrement, du séjour en général. On notera aussi la quasi-immédiateté de la prise en charge du mail reçu ce samedi après-midi.
Lundi 27 Juillet : J'écris à notre cliente pour l'informer que la directrice du centre a pris en charge le problème signalé, a immédiatement vu votre petit-fils pour parler avec lui et obtenir des détails (difficile d'accuser sans preuves, chacun le comprendra). Le jeune italien a quitté le séjour. Votre petit-fils poursuit son séjour tout à fait normalement et s'en dit ravi, mis à part cet incident.
Mardi 28 Juillet : J'écris à nouveau, l'école allemande m'ayant informé du fait qu'elle ne pouvait élucider l'incident. Pas de preuve d'un côté, version contraire de l'autre. Néanmoins, et parce que, même sans pouvant prendre parti, nous souhaitons aider notre cliente, je lui propose de contacter l'organisme italien qui a inscrit le jeune, avec qui votre petit-fils s'était d'ailleurs bien entendu.
Notre cliente accepte et me dit vouloir poursuivre ce jeune italien. Ce sur quoi je n'ai pas le pouvoir juridique de l'aider. De notre côté, nous sommes allés au bout de ce qui était en notre pouvoir.
Cette semaine, vous, la grand-mère de notre élève, m'appelez sur mon numéro direct, que je vous avais d'ailleurs communiqué, car je vous sentais très stressée avant même le séjour de votre petit-fils, en vous encourageant à m'appeler à la moindre inquiétude. Je suis toujours là, personnellement, pour nos clients, quoi qu'il arrive. C'est mon travail de directeur "de tout savoir". Vous ne m'avez cependant pas appelé tout au long du séjour, étant donné qu'il était de la qualité promise et attendue.
Mais cette semaine, vous m'accusez de manière très violente de "protéger des voleurs", de défendre des "voyous". Quand je vous ai expliqué, et calmement, que je n'ai pas le pouvoir de déposer plainte contre un élève mineur accusé de faits non prouvés, vous m'avez qualifié de "voyou" et vous avez refusé d'entendre la moindre explication : j'étais devenu le [Message Modéré] de tee-shirts ! Que dira le jeune italien ? Que votre petit-fils a inventé un vol ? Il faut considérer les faits avec objectivité. Quant à l'agressivité au téléphone… l'agresseur n'était pas moi, je veux être clair sur ce point. Je reconnais volontiers avoir été ferme dans mes propos, quand je vous expliquais qu'accuser de vol sans preuve recevable n'était pas dans mes prérogatives. A un moment, il faut dire les choses, même si elles ne sont pas entendues.
Je respecte votre ressenti, je comprends que de votre point de vue, il y a eu un vol de tee-shirts et un coupable désigné, mais ce n'est pas si facile que cela de poursuivre un auteur mineur présumé. J'ai néanmoins réagi sur le champ, fait tout ce qui était en mon pouvoir pour aider notre cliente, sans pouvoir aller jusqu'à accuser un jeune de vol alors que je n'en ai pas de preuve matérielle.
Il est dommage que votre témoignage ici jette le trouble sur un organisme qui depuis 30 ans est reconnu comme l'un des plus sérieux en France. Effective est le seul organisme qui s'engage chaque année sur ses performances qualitatives en toute transparence : les clients d'Effective remplissent une enquête-qualité très détaillée au retour de leur séjour, et les résultats sont reçus par un huissier de justice à Bordeaux, qui constate chaque année un taux de satisfaction égal ou supérieur à 98%. Nous réalisons ces enquêtes depuis 11 ans.A ma connaissance, nos confrères ne s'y sont pas risqués à ce jour. C'est vérifiable par n'importe qui à tout moment. Connaissez-vous beaucoup d'entreprises, tous secteurs confondus, qui s'engagent autant et en totale transparence sur leurs performances qualitatives ?
Votre témoignage, je le note, ne porte nullement sur la qualité de nos séjours, dont vous avez été satisfaite, mais reflète une préoccupation personnelle suite à des faits indépendants de notre volonté.
Enfin, sachez que je suis, à titre personnel, adhérent de Que Choisir, dont j'apprécie et valorise le travail au service des consommateurs que nous sommes tous. Lors d'une récente enquête sur la qualité dans les séjours linguistiques, j'ai d'ailleurs été sollicité par le magazine en ma qualité de porte-parole Qualité de notre fédération professionnelle nationale, l'Unosel.
Certes, cet incident malheureux et incontrôlable a terni à vos yeux l'image d'un séjour pourtant réussi, mais je pense qu'en tirer des généralités et chercher à nuire sur les forums du net à une entreprise dont la réputation de sérieux est confortée par des taux de satisfaction très élevés, n'est pas forcément à la mesure de la situation. A chacun d'apprécier. Constatez au moins que je ne défausse pas : je suis là, et je réponds à tous mes clients, et surtout aux 2% que je n'ai pas réussi à pleinement satisfaire.
Gérald SOUBEYRAN
Directeur d'Effective