Salarié d'une caisse de Sécu et spécialisé dans les télétransmissions (et plus particulièrement celles des pharmaciens), je viens de lire les deux articles sur le sujet des médicaments. Ils ont l'avantage de soulever un véritable problème. Aujourd'hui, le choix de l'état (ou du moins celui du gouvernement actuel) visant à réduire la dette de la sécu porte essentiellement sur la culpabilisation du citoyen alors que des travaux simples mais efficaces peuvent être entrepris sur les professionnels de santé en général et notamment sur la gestion du médicament en France.
Cela va peut-être choquer, mais tout est possible avec les pharmaciens, à condition de mettre la main au portefeuille. L'exploitation de la carte Vitale par les pharmaciens a été rendue possible grâce à de multiples concessions financières octroyées par les pouvoirs publics. Ce constat va loin : savez-vous, par exemple, que la photocopie de l'ordonnance faite par le pharmacien lorsque le médecin ne vous a pas fourni de double est facturable (et souvent facturée !!) à la sécu ? Tout ceci devient ridicule et il est anormal aujourd'hui que les citoyens doivent payer au prix fort des services qui ont de moins en moins de valeur ajoutée et nécessitent donc de moins en moins de compétences : les AFCI (Associations Formellement Contre-Indiquées) générées par les prescripteurs mais non détectées par les pharmaciens sont un exemple parmi d'autres.
Bref, tout ceci constitue un débat que 3000 caractères ne permettront pas de clore.
Une question : savez vous quelle est la proportion de médecins, dentistes, pharmaciens, chirugiens,... parmi l'ensemble des députés de notre assemblée nationale ?