Bonjour,
Attention aux belles promesses du voyagiste Terres Oubliées. Terres Oubliées a une interprétation très spécifique vis-à-vis du décret du 25 mars 2020 permettant aux voyagistes de conserver les sommes versés pour des voyages annulés lors de l'épidémie de COVID de 2020.
En décembre 2019 j'ai réservé et payé un acompte pour un voyage en Indonésie avec ma conjointe dont le départ était prévu au mois de juin 2020. Nous étions les premiers inscrits. Etant donné que le nombre minimal d'inscrits pour que le voyage ait lieu était de cinq aucun aérien n'a été réservé. Aucun frais n'a donc été déboursé par Terres Oubliées. L'employé en charge de mon dossier s'était engagé oralement à annuler le voyage si le quota n'était pas rempli 45 jours avant le départ (soit fin avril) et donc à me rembourser mon acompte.
En février 2020 voyant l'épidémie prendre de l'importance je commence à lui faire part de mes doutes sur la possibilité du voyage. Il me réitère son engagement de remboursement. Le confinement s'installant en France et les frontières se fermant, le 16 mars cet employé me réitère son engagement par mail. Or le 6 avril 2020 faisant référence au décret, Terres Oubliées m'expédie par simple mail un bon à valoir de la valeur de mon acompte reniant ainsi son engagement. Depuis plus aucune nouvelle. Ce bon à valoir est une vraie perle.
Premièrement Terres Oubliées m'informe unilatéralement que je suis d'accord avec le bon à valoir.
Deuxièmement Terres Oubliées m'informe qu'à titre de geste commercial il ne me facture pas de frais d'annulation, singulièrement surprenant puisque c'est Terres Oubliées qui annule unilatéralement.
Troisièmement Terres Oubliées précise que le voyage de report pourra être plus cher que le voyage initial alors que le décret l'interdit.
Quatrièmement Terres Oubliées ne m'a pas toujours pas proposé de voyage de report un an après alors que le décret en impose un dans les 3 mois.
Cinquièmement le décret précise que le bon à valoir doit être envoyé sur un support durable ce qui n'a pas été le cas.
Devant ces abus manifestes qui à mon sens sont un détournement du décret et une spoliation en bonne et due forme de mes acomptes j'ai envoyé une lettre recommandée vers Terres Oubliées restée sans réponse. Suite à cela j'ai contacté la DCCRF qui s'est déclaré non compétente et qui m'a conseillé de me rapprocher des tribunaux.
Comble de l'indécence Terres Oubliées envoie des mailings indiquant qu'en cas de réservation " nous vous garantissons … le remboursement de la totalité du montant de votre voyage, en cas de fermeture des frontières à l’arrivée de voyageurs de nationalité française, ou en cas de mise en quarantaine sur votre destination."
Je pense que je ne suis pas seul à avoir laissé des "plumes" auprès de voyagistes indélicats mais je me demande ce qu'il va se passer à l'automne quand tous les voyageurs seront en droit de réclamer leurs dus à ces voyagistes.