Bonjour,
Je vous serais très reconnaissante de m'éclairer sur une interrogation relative à l'isolation de mon logement loué :
Suite à un dégât des eaux impactant une portion de la toiture en partie transparente de ce logement (type toit de véranda) , une réfection de cette partie défaillante de toiture a été effectuée par une entreprise missionné par le propriétaire, à l'issue des conclusions du rapport d'expertise de mon assurance.
Cette réfection de la portion de toiture transparente allant de la véranda au salon, auparavant posée à plat sur des poutres, a nécessité une pose des plaques non plus à plat comme auparavant, mais en pente pour permettre cette fois une bonne évacuation de la pluie, ce qui est logique.
Cependant, cette nouvelle situation a donc créé un espace entre le haut des poutres du salon et la véranda, permettant désormais non seulement à l'air s'infiltrant dans la véranda (pourvue d'une porte donnant vers l'extérieur mais cette porte n'est pas une porte isolante et l'air y passe donc légèrement en haut et bas), mais altérant aussi l'intimité du logement .
Ainsi, l’air chaud ou froid, et l’humidité extérieure selon la météo, s’infiltrent plus aisément à l’intérieur même de l’habitation, altérant l’isolation thermique et transformant l’intérieur de l’habitation depuis la pièce de vie, auparavant isolée thermiquement (avant le dégât des eaux ayant donné lieu à la réfection) en « passoire énergétique ».
D’autre part, cela détériore le confort de vie car les sons entrants (passage des trains, voisinage de l’immeuble attenant au logement, boutique etc) ou sortants (musique, conversation téléphonique, télévision etc), privent ainsi l’intérieur du logement de l’intimité phonique et acoustique dont il était pleinement pourvu à la signature du contrat de location.
Malgré le fait d'avoir alerté le propriétaire sur cette situation il y 4 mois, aucune suite n'a été donnée, malgré 2 relances.
De nouveau malheureusement (1ere fois avec le dégât des eaux et plusieurs mois passés avec des infiltrations d'eau a chaque pluie avant réfection), la jouissance paisible du logement est altérée par cette défaillance d'isolation phonique et thermique.
Le jour de l'intervention des artisans pour cette réfection de toiture, je les ai interrogé sur ce point mais ces derniers m'ont indiqué que bien cette réfection ait directement engendré une défaillance de l'isolation acoustique/thermique par cette pose en pente de toiture (effectivement nécessaire), il ne leur appartenait pas de réisoler ensuite, leur mission se limitant à la réfection.
Après quelques recherches, il me semble que les logements non récents ne sont pas soumis aux normes d'isolation acoustique et phonique des logements plus récents.
Néanmoins, je me retrouve dans une situation qui n'était pas celle du logement lors de la signature du contrat, qui affecte mon intimité et, l'hiver arrivant, va fatalement engendrer une consommation énergétique plus importante du salon/pièce de vie.
Suis-je fondée à relancer le propriétaire en invoquant le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 qui précise les exigences minimales d'isolation requises? La situation actuelle du logement répond t-elle à ce que ce décret qualifie d'« infiltrations d'air parasites » ?
Dans la négative, suis-je fondée à invoquer un autre article?
Oui bien ai-je tort dans ma démarche et dois-je me résigner à cette situation qui altère mon intimité par cette défaillance acoustique, et qui risque fortement d'augmenter les dépenses de chauffage?
Merci beaucoup de votre lecture et aide
Bien cordialement