politique de l'eau: le curatif au détriment du préventif

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Bravo pour le dossier "la faillite à prix d'or". J'apporte un témoignage qui montre que les institutions et les élus préfèrent souvent les opérations spectaculaires, comme l'investissement d'une station d'épuration, à des actions préventives d'éducation à des pratiques plus écologique. En Isère, une zône de captage au sud de la Tour du Pin était menacée de fermeture. La collectivité locale a préféré investir dans un équipement avec filtre à bougie pour réduire les résidus de pesticides dans l'eau plutôt que la prévention à la source des pollutions. C''est d'autant plus consternant qu'un programme de vulgarisation des méthodes alternatives de désherbage (mécanique)chez les agriculteurs, ést initié depuis 2 ans sur cette zone avec des organisations agicoles avec le soutien financier du Conseil général. Evidemment, c'est plus facile électoralement de guérir plutôt que de prévenir; encore une fois le courage politique manque.
Quel gachis ! Pourquoi en France ne s'inspire t-on pas plus de l'exemple de la région de Munich qui depuis une douzaine d'années rémunère de manière contractuelle sur 18 ans les agriculteurs qui se convertissent à l'agricululture biologique. Sans parler des résultats spectaculaires sur la qualité de l'eau (presque de l'eau de source) , le coût au m3 est 20 moindre que s'il devaot être traité. Autre bénéfice, la restauration collective locale a introduit des ingrédients bio dans les repas des écoles, hopitaux, etc. Là encore un investissement à long terme en matière sanitaire. Mais les Ministères de la Santé et de l'Agriculture en France auraient-ils peur d'affronter les lobbies de l'agrochimie ?
"Pollués": n'acceptons plus d'être les payeurs et les complices malgré nous de la destruction de la santé de l'Homme et de la planète.


Jean-Philippe VINCENT

PS: un film (DVD)"pesticides: non merci!" montre les enjeux sanitaires liés aux pesticides et interpelle tous les acteurs, agriculteurs, collectivités, particuliers, pour leur dire que les pesticides ne sont pas une fatalité et qu'il existe des alternatives et des réalisations pour tous. (cf site adabio.com ).
Bien sûr le dernier livre de Nicolino et Veillerette "pesticides: révélation sur un scandale français" met en lumière les dérives de la recherche et des industriels des produits phytosanitaires.

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TOUT A FAIT D'ACCORD.....le curatif au détriment du préventif....c'est pareil pour la médecine...alors qu'il y a des alternatives de médecine plus douce pour les cas les plus courants, rien n'est fait pour les encourager...au contraire! Je pense notamment à l'homéopathie et à la chiropractie.
Ce qui n'est pas très divulgué, c'est que ces médicaments utilisés finissent toujours par retourner dans la nature et donc par polluer....(pour plus d'information, voir le site ACECOMED); sans compter ceux que les gens jettent à la poubelle avec leur déchet ménager au lieu de les redonner à leur pharmacien pour recyclage....

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Bonsoir,
Je vois avec plaisir que l'Isère n'est pas mieux loti que la Bretagne. Mais nous, on a les cochons et leur pharmacie, leur nitrate, leur phosphore et j'en passe et des meilleurs...
Parce que, si tout est bon dans le cochon, dans nos verres il y a à redire (c'est pour ça d'ailleurs que nous n'aimons pas l'eau, plate s'entend) et nous ne sommes pas au bout de nos misères puisqu'on nous promet un épandage massif de lisier de porc pour l'année qui vient... Que ferait l'Isère si ses habitants s'apprétaient à recevoir 36000 m3 de m... sur la tronche ??
Croyez vous que ça intéresse quelqu'un ? Puisque de toute façon, c'est le citoyen lambda qui va payer la note....Et là, on se rejoint.
On a beau dire à nos enfants qu'il ne faut pas gaspiller l'eau, qu'il faut prendre des douches, qu'à plus de 3 euros le m3 il faut récupérer l'eau de pluie pour mettre dans nos toilettes, que même avec un super méga filtre les antibiotiques c'est automatique, que nos civelles vont bientôt migrer en Suisse si elles n'obtiennent pas un bouclier sanitaire...
Malgré l'article du mois de mai de l'UFC nous constatons que nous sommes bien peu de chose et que les priorités gouvernementales sont bien loin de nos soucis.
Que penser quand on apprend que l'"Environmental protection agency (Etats Unis) n'autorise que 10 mg/L de nitrate, alors qu'en France nous en sommes qu'à 50mg/L ???
L'agriculture bio, bien sur, ici nous sommes pour ....encore faut'il que les lobbies agro alimentaires du coin la laisse vivre !
Si'l faut faire des actions de plus grandes envergures pour se faire entendre, alors je vous invite tous à regarder de plus près ce qu'il y a dans vos verres et de dire STOP à un suicide annoncé...
A bientôt
Gaelle

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Le problème est que le curatif fait vivre tout un
tas de business (celui de l''agro-chimie qui peut
continuer + celui du traitement des eaux), tandis
que le préventif ne ferait pas de grosse galette à
se partager... Tout le monde en France préfère
faire du business dans un monde pollué plutôt que
de renoncer au business dans un monde propre. Les
grands groupes (et donc l''Etat) ne se mettront à
l''écologie que le jour où ils indentifieront des
zones claires de profits importants. C''est
horrible mais c''est comme ça. Aucune vision à long
terme, les générations futures ils s''en
contrefichent, du moment que eux accumulent assez
d''argent pour partir sous les tropiques le jour où
se sera vraiment invivable ici...