MALTRAITANCE EN EPHAD

[ALERTE961]

Le manque de personnel en EPHAD entraine parfois, voir régulièrement au mieux de la négligence et dans le pire des cas de la maltraitance dans certains EPHADS.

Outre le fait que les places ne sont pas suffisantes pour les plus de 60 ans, il n'existe quasi-ment rien, si ce n'est peut-être dans le privé pour les moins de 60 ans.

Même si la maltraitance ou la négligence ne se cantonne pas aux heures de la nuit, n'est elle pas plus fréquente la nuit ?

Ce qui m'amène à cette question c'est le corolaire entre un reportage sur du personnel de nuit qui affirmait avoir choisir les heures de nuits pour avoir plus de tranquillité, (ce qui ne veut pas dire que tout le personnel de nuit est forcément plus négligent ou maltraitant que le personnel de jour.

Je ne rentrais pas dans le détail pour que ne puisse pas l'identifier mais je connais une personne de moins de 60 ans qui a obtenu une personne dans un EPHAD public malgré qu'elle est moins de 60 ans.

Quand je vois comment on la traite alors qu'elle a toute sa raison je me demande comment on traite les personnes qui n'ayant plus tous leurs esprits.

En fait je pense que la personne dont je vous parle, dérange car elle peut rapporter les faits de maltraitances à son entourage qui n'osent pas trop se plaindre de peur qu'on ne la garde pas.

Je suis bien conscient que la négligence et la maltraitance viennent essentiellement du manque de personnel, de la difficulté du métier et de la gestion purement comptable à court terme des établissements même s'il existe des personnels soignants de tout niveau, (médecin, infirmière, aides soignants), qui veulent absolument décider à la place des patients, (parfois par manque de temps), et poussé par leurs directions) même s'il existe aussi de très bon soignants qui ne nient pas les droits des patients et l'accompagnent dans ses choix et ne décident pas à leurs places.

Je voudrais faire une autre remarque : lorsqu'une personne handicapée est hospitalisé pour certaines d'entre elles (notamment les bénéficiaires de l' AAH, cela existe peut-être pour d'autres prestations équivalentes de l 'AAH), au bout d'un certains délais on leurs diminuent le montant de leurs prestations alors que les charges courantes de leurs domiciles continue de courir sous prétexte qu'elles sont nourries et logées.

Certains vont me rétorquer, en partie à juste titre que pour les personnes hébergées en principe
jusqu'à leurs fin de vie, qu'elles pourraient se séparer de leurs logements.

Seulement ce n'est pas toujours possible car lorsque les personnes hébergées sont propriétaires, leurs logements est la plupart pris en caution dans l'hypothèse où les aides sociales viendraient à être récupérée par le département ou la région.

[Alsete]

Bonjour,
Il existe plusieurs types de maltraitance : physique, psychologique, financière, institutionnelle.
Il s'agit donc d'un problème pluri-factoriel qui ne tient pas forcément uniquement à la personnalité et à la vision professionnelle d'un soignant ou d'un accompagnateur donné, mais aussi au lieu de vie. Vous faites donc bien de rappeler que la maltraitance est,au minimum favorisée, par le manque de personnel et j'ajouterai que ce n'est pas l'EHPAD qui fixe le nombre de ses salariés, mais l'Etat à travers les Agences Régionales de Santé.

Le soin ne consiste pas à faire "pour" ou à la "place", mais à faire "avec". C'est à dire à faire participer le soigné, à l'impliquer, et donc surtout pas à le contraindre. Mais cela est très théorique, en pratique on en revient la carence en personnel, que ce soit d'ailleurs en secteur médico-social comme l'EHPAD ou en secteur sanitaire, comme l'hôpital public qui vient de perdre 22 000 salariés en 2017. En conclusion, l'acte de maltraitante est souvent imaginé comme étant un dysfonctionnement individuel, certes, mais pas seulement...

[bromatide]

Bonjour,
Il existe plusieurs types de maltraitance : physique, psychologique, financière, institutionnelle.
Il s'agit donc d'un problème pluri-factoriel qui ne tient pas forcément uniquement à la personnalité et à la vision professionnelle d'un soignant ou d'un accompagnateur donné, mais aussi au lieu de vie. Vous faites donc bien de rappeler que la maltraitance est,au minimum favorisée, par le manque de personnel et j'ajouterai que ce n'est pas l'EHPAD qui fixe le nombre de ses salariés, mais l'Etat à travers les Agences Régionales de Santé.

Le soin ne consiste pas à faire "pour" ou à la "place", mais à faire "avec". C'est à dire à faire participer le soigné, à l'impliquer, et donc surtout pas à le contraindre. Mais cela est très théorique, en pratique on en revient la carence en personnel, que ce soit d'ailleurs en secteur médico-social comme l'EHPAD ou en secteur sanitaire, comme l'hôpital public qui vient de perdre 22 000 salariés en 2017. En conclusion, l'acte de maltraitante est souvent imaginé comme étant un dysfonctionnement individuel, certes, mais pas seulement...

Tu "oublies" la maltraitance médicale médicamenteuse, qui est quasi systèmatique dans les EHPAD : On les torture !