Bonjour à tous, et j’espère à Marie DUBOIS qui semble tout de même attentive aux posts sur ce forum.
Je ne suis pas un habitué actif des forums, plutôt lecteur habituellement, j’espère cependant que quelqu’un me viendra en aide.
Je vous explique ma situation,
Afin de financer la construction de ma maison, le promoteur du terrain, à savoir NEXITY, m’a orienté vers CRÉDIT FONCIER agence de Tours, via une offre qui m’avait semblé intéressante.
Tout c’est très bien passé. Dossier monté, prêt accordé, assurance groupe pour moi, assurance extérieure pour ma compagne pour raison de santé, déblocage de fonds en fonction de mes besoins, démarrage du remboursement à la date souhaitée. L’histoire se complique lorsque, comme m’y autorise la loi Hamon, j’ai souhaité substituer mon assurance groupe par une assurance extérieure (MAIF, via SECURIMUT, transférée depuis à CBP).
Evidemment, discussions entre SECURIMUT et l’assurance groupe CFF. Cependant, je m’y attendais, et n’espérais pas que tout se règle en un aller-retour de mail. In fine, je reçois la copie d’un courrier adressé par le CFF à SECURIMUT, en date du 23 août 2017, prouvant l’acceptation par CFF de la délégation d’assurance. De fait, depuis cette date, SECURIMUT a commencé à me prélever, m’expliquant qu’il se substituait donc au CRÉDIT FONCIER.
Le problème, c’est qu’en parallèle, le CRÉDIT FONCIER a continué à me prélever la somme correspondante. Evidemment, service réclamations du CFF pas vraiment joignable, ou débordé. Je finis par obtenir un avenant à mon prêt (3 lignes de prêts plus exactement). Déjà là, il a fallu se battre.
Cet avenant, en date du 19 mars 2018, m’explique qu’à partir du 05 novembre 2017, le nouvel échéancier, sans assurance, a pris effet. Vous noterez au passage qu’il y a déjà là 3 mois entre le courrier du CFF et la mise en application des éléments de ce courrier (150€ environ). Soit, je perds donc ces 3 mois. Sauf que dans l’échéancier fournit, l’assurance apparaît dans les prélèvements jusqu’au 05 avril 2018. Encore 5 mois qui disparaissent (250€ environ).
Pour ceux qui suivent, nous en sommes à 8 mois (400€ environ) disparus dans les méandres de l’administration du CRÉDIT FONCIER. Au moins je peux mourir deux fois si cela me chante, je suis bien assuré, et le CFF toujours trop occupé pour me répondre. Les prélèvements finissent effectivement par s’interrompre avec l’échéance du mois d’avril 2018. En tout cas, je n’ai plus ce prélèvement d’une cinquantaine d’euros sur mon compte.
La blague reprend quand, en novembre 2019, le courtier sollicité pour le rachat de mon crédit immobilier me lance « C’est étonnant, les prélèvements sont plus élevés que ce qui est inscrit sur l’échéancier, en tout état de cause, ce n’est pas grave, le capital restant dû sera moins élevé que prévu ». En fait non. Ce surplus de prélèvement correspond à cette assurance, dont je pensais être débarrassé. Pire qu’une MST je vous dis.
Voilà, nous sommes donc le 17 février 2020, et cela fait 30 mois (1600 € environ) que je paie une assurance dont la résiliation a été actée par courrier par le CRÉDIT FONCIER le 23 août 2017.
Vous vous doutez bien, que si le CFF me proposait gentiment un remboursement, je ne serais pas en train de vous narrer cette aventure.
Pour ceux qui aime la technique, j’essaie aussi de tirer au clair la notion de « terme échu/terme à échoir », afin de comprendre pourquoi je paie des intérêts pour le mois de mars 2020 sur un décompte de remboursement anticipé au 05 février 2020. Le LCL et la CAFPI ne comprennent pas en tout cas. Seul le CFF semble posséder le savoir universel du crédit.
En attendant, on cotise… comme diraient les autres.
Merci à ceux qui auront un avis sur mon histoire