Gaz de Bordeaux demande à ses clients, de manière explicite ou implicite, une mise à disposition de leur temps libre pour effectuer ses visites obligatoires de contrôle d'équipement et relevés de compteurs.
Je suis salariée, et donc jamais présente aux moments des passages. Ayant reçu un premier courrier en 2013 pour prendre rendez-vous, j'ai eu deux surprises :
- Celle de découvrir que les rendez-vous s'entendaient en plages de demi journées.
- Celle de m'entendre demander si je ne pouvais pas prendre un jour de RTT pour solutionner le problème !
J'ai donné mes possibilités (avant 9h30, après 17h30) qui me faisaient partir plus tard au travail ou quitter plus tôt, mais n'ai pas eu de visite sur ces créneaux.
Cette année re belotte : re courrier, re prise de rendez-vous par téléphone, mais le discours change légèrement : "Avez-vous prévu de prendre des congés prochainement ? Il n'y a pas d'urgence, le tout est que nous puissions procéder à la visite annuelle obligatoire. Notez bien que je ne vous demande pas de prendre un congé spécialement pour cela. Mais peut-être pourrons-nous passer à un moment où vous serez alors disponible". Bien joué. J'ai accepté un "rendez-vous" (mais sans heure définie - toujours le fonctionnement en plages de demi journées) en précisant que je devais partir à 11h. Je me suis donc levée plus tôt que je ne l'aurais souhaité sur un jour de repos, ai pris ma douche en espérant ne pas avoir à ouvrir la porte recouverte de mousse, ai fait attendre mon chien au risque d'un arrosage du salon, n'ai pas pu engager les démarches extérieures que j'aurais souhaiter régler, et suis partie à 11h sans avoir eu de visite. (passage à 11h35 indiqué sur un carton trouvé à mon retour).
Outre l'abus que cela représente, je me pose une question : cette donation en temps offerte par les clients pour que Gaz de Bordeaux fasse son travail ne devrait-il pas apparaître dans les comptes au même titre que le bénévolat ?